AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 Will you send me an angel ? (Siara)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Simon Maslov
Simon Maslov
─ Dollars : 2312
─ Messages : 336
─ Je suis sur FD depuis le : 23/03/2018
─ Âge : 34
─ Emploi : Gérant du Chicago Strip Club.
─ Études : Il arrête bien trop tôt l'école.
Will you send me an angel ? (Siara) Empty
MessageSujet: Will you send me an angel ? (Siara)   Will you send me an angel ? (Siara) EmptyDim 23 Sep - 16:27

Siara &
Simon

Will you send me an angel ?
Les soirées se ressemblent toutes. La morosité avait gagné le cœur de Simon Maslov. Il avait gagné beaucoup trop facilement contre ce mec, ce soir. Ses mains éraflées pouvaient en témoigner, il avait frappé fort. Ce type, n'était qu'un camé, qui ne voulait que de l'argent et il l'avait eu son argent. Il fallait simplement se prendre une raclée par le maître des lieux. Ce type, il avait réussi qu'une fois à le toucher le brun, au niveau de sa mâchoire, il a d'ailleurs une marque rouge où il avait été touché et il devrait certainement avoir un bleu le lendemain. Après, ça Simon, il lui avait cassé la mâchoire. Il avait senti le craquement et surtout, il l'avait entendu. Pourtant, ça ne lui avait rien fait. Simon, il devenait de plus en plus insensible à ce que pouvait ressentir ses adversaires. Pourtant, la mort de ce gamin derrière le bar, ça lui avait fait quelque chose. Sa sœur l'avait tué, ce n'était même pas lui. Pourtant, le regard de Cass l'avait bouleversé et il s'était inquiété pour la santé mentale de sa sœur. Sa chère Elya qui était devenue une tueuse au cœur froid en moins d'un an. Ça lui convient au brun, de déchaîner sa colère sur un être humain qu'il ne connaît pas, mais quand il s'agit de sa sœur. Il voulait beaucoup mieux pour elle. Il aurait pu faire son deuil, comme une personne normale. Elle aurait même pu aller voir un psychiatre. Elle avait un métier, elle était infirmière. Aujourd'hui, c'était tout l'inverse, elle tue des personnes pour le compte d'autres personnes. Le pire, c'est qu'elle y prend du plaisir. Simon, il ne sait pas quoi lui dire, pour ne pas la blesser, pourtant, il aimerait retrouver sa sœur. Il sait que la mort de John l'avait changé, mais c'était beaucoup trop à son goût.

Simon, il rejoint la salle principale comme à son habitude. Il aimerait organiser une soirée qui sort de l'ordinaire. Il aimerait attirer plus que les habitués. Il a des projets pour son club. Pourtant, son seul projet ce soir au brun, c'est de prendre un énième verre. Pourtant, il croise son regard. Elle est sublime la brune qui se déhanche sur la piste. Un sourire s'installe sur ses lèvres lorsqu'il la regarde. Son sourire, lui fait oublier les problèmes qui peuvent hanter son esprit. Les secondes lui paraissent alors des minutes et les minutes qui passent lui semblent être des heures. Il pourrait la contempler toute la soirée. Il l'avait aidée la brune après qu'un client l'ait agressé dans une des chambres en haut. Certains peuvent être violents. Il avait pu découvrir la personnalité de la brune et étonnamment il lui avait même indiqué qu'elle pouvait a tous moment venir lui parler pour un problème ou tout simplement discuter. Mais depuis, la brune, il n'avait fait que l'apercevoir. Lorsqu'elle danse, ou alors lorsqu'elle est emmenée par un client. Siara, elle n'avait pas sollicité son aide. Ses yeux, croisent de nouveau ses yeux de couleur noisette. Un instant, Simon, il a l'impression d'être seul dans cette pièce, enfin, avec elle. La réalité revient pourtant trop vite, pour lui, lorsqu'il voit Siara discuter avec un client. Ce soir, il n'avait pas envie, de la savoir dans d'autres bras, alors il se lève de son siège, Simon. Il se plante devant ce type, son client. Les clients sont peut-être les rois, mais pas ici. Ce n'est pas ça qui allait faire couler le business. « Désolé, mais Siara, elle ne travaille pas, ce soir. Mais il y a d'autres danseuses, pour des danses privées. » Sans attendre sa réponse, Simon, il se tourne vers la danseuse pour lui attraper la main et l'emmener hors de cette salle. Hors de vue de tous ses hommes.

Simon, il lui lâche la main à la brune lorsqu'il ouvre la porte en haut de l'escalier. L'air remplit instantanément ses poumons et le vent souffle doucement dans ses cheveux. Le toit du club. Un endroit tranquille, seules les vibrations de la musique montaient jusqu'ici. Simon, il regarde l'horizon. Tous ses bâtiments éclairés. Ils n'étaient pas très hauts, mais ils pouvaient voir à une distance respectable. En tout cas, il pouvait apercevoir tout le South Side. Un simple canapé. Puis, Simon, il a comme un éclair de génie, enfin, il se souvient que la brune elle avait besoin d'argent et qu'il venait de la kidnapper de son travail dans un coup de folie. Il se tourne alors vers elle. « Merde, désolé, si tu veux, je te paierais pour le temps passé avec toi. » Il ne veut pas coucher avec elle, mais ses paroles vont peut-être, être mal interprétés. « Enfin, je voulais simplement, passer un moment avec toi... Pour discuter. » De pire en pire.


Pando


@Siara Carvalho
Revenir en haut Aller en bas
Siara Carvalho
Siara Carvalho
─ Dollars : 266
─ Messages : 36
─ Je suis sur FD depuis le : 05/08/2018
─ Quartier : South Side
─ Emploi : Stripteaseuse au CSC
─ Études : Elle prend des cours du soir quand elle a assez d'argent pour ça.
Will you send me an angel ? (Siara) Empty
MessageSujet: Re: Will you send me an angel ? (Siara)   Will you send me an angel ? (Siara) EmptyMer 26 Sep - 19:18

Will you send me an angel ?


Elle dansait, bougeant son corps au rythme de la musique. Quand elle était sur scène, elle arrivait à faire abstraction à ce qui se passait autour d'elle. Elle aimait danser. C'était une seconde nature. Cela coulait dans ses veines de brésilienne. Elle avait besoin de ça pour être heureuse, pour se sentir bien. Elle était déracinée. Elle avait perdu tout ce qui avait fait sa vie jusque là mais en dansant, elle retrouvait un peu de son pays. Même si elle finissait par retirer ses vêtements. Au final, elle arrivait quand même à prendre du plaisir. Et puis cela lui permettait de travailler certains mouvements. Elle ne disait pas encore adieu à cette école de danse. Non. Elle y croyait même encore. De plus en plus. Alors danser, cela lui faisait du bien. Et retirer ses vêtements au final, c'était devenu un jeu. Et puis, elle ne montrait rien. Elle laissait deviner. Si les clients voulaient en voir davantage, ils devaient payer. Et en général, cela fonctionnait plutôt bien. Depuis son altercation avec ce client, quelques jours plus tôt, elle n'avait pas eu d'autre problème. Les clients étaient corrects, même si un peu bourrus parfois. Elle s'était adaptée. Elle l'avait dit à Simon. Elle ne voulait pas lui créer de problème, ni même en avoir. Ce n'était pas dans son intérêt. Elle ne voulait pas risquer de se retrouver au poste de police pour une erreur de ce genre. Ses yeux noisettes s'étaient accrochés à la silhouette du patron quand il était apparu dans la salle, s'attardant ensuite au bar. Elle l'avait tout de suite remarqué mais elle s'était concentrée sur la scène. On la payait pour bouger. Et c'était ce qu'elle faisait. Elle arrivait à négocier la musique qui était jouée pendant qu'elle passait sur scène. Elle ne pouvait s'empêcher d'y mettre des notes de son pays. Cela changeait aussi de ce que les autres filles pouvaient faire. Et elle se démarquait de cette façon même si cela ne plaisait pas à tout le monde. Elle avait de très bons pourboires alors Siara n'allait pas changer. Après tout, elle était ici pour faire du business. Et c'était ce qu'elle faisait. Surtout que le club ce soir, était bondé. Ce qui arrangeait ses affaires. D'ailleurs un des clients l'avait déjà attrapé avant qu'elle ne monte sur scène. Il voulait la voir après son show. Sia n'avait pas encore répondu. Même si elle ne pouvait pas refuser. Elle le savait. Mais elle aimait avoir l'impression d'avoir le choix.

A plusieurs reprises, elle avait croisé le regard de Simon sur elle. Un sourire avait fleuri sur ses lèvres. Elle aurait pu aller voir Simon. Mais elle n'avait fait que le croiser ces derniers temps. Et en général, quand elle terminait le travail, elle ne s'attardait pas au club. Maintenant qu'elle avait retrouvé un boulot en journée, elle avait besoin de dormir un peu. C'était encore tout nouveau pour la brésilienne mais cela faisait un bien fou, surtout au moral. Avoir enfin un boulot stable après tous les déboires qu'elle avait eu récemment. Elle espérait arriver à garder ce poste. En tout cas jusqu'à ce qu'elle n'en a plus besoin. A la fin du show, elle s'était éclipsée. Le client l'avait retrouvé derrière le rideau. Mais à peine avait-il prononcé une parole qu'elle découvrit Simon se mettre entre eux. Siara fronça les sourcils, étonnée. Encore plus quand elle entendit les mots du patron du club. Il glissa ensuite sa main dans la sienne avant de l'emmener loin de la scène et des clients du soir. La jeune femme était restée silencieuse jusqu'à leur arrivée sur le toit du bâtiment. Elle n'y avait jamais mis les pieds. Simon lâcha sa main. Le vent qui soufflait la faisait frisonner. Elle était toujours en tenue de scène. Ce qui voulait dire qu'elle portait un soutien-gorge à breloques et une culotte dans le même style. Des morceaux de tissu qui mettaient en valeur son corps aux courbes latines. Malgré tout, la brésilienne s'était avancée, observant le paysage nocturne. Toutes ses lumières, parfois colorées éclairaient la ville et donnaient l'impression qu'elle ne dormait jamais. Cela lui rappelait Rio, en beaucoup plus raisonnable quand même. Aux paroles de Simon, elle reporta son attention sur lui. Un fin sourire s'afficha sur ses lèvres. « Alors tu n'es pas obligé de me payer si tu veux discuter. » Et puis même si c'était pour autre chose, Sia ne pourrait pas le faire payer. Non seulement parce qu'il était le patron. Mais aussi parce qu'il était lui, tout simplement. Puis elle garda ses yeux noisettes sur son visage. « Tu t'es bagarré ? » Elle avait bien remarqué cette rougeur sur son menton, probablement une bagarre. Elle avait l'impression que la bagarre était quelque chose de régulier dans sa vie. Les conflits, il semblait les gérer au quotidien. « Veux-tu t'asseoir ? » Elle avait bien remarqué le canapé. Elle s'y dirigea, retirant ses talons avant de s'y installer.  Elle le laissa s'asseoir à son tour avant de le regarder. Elle posa son coude sur le haut du sofa, posant la tête sur sa main, l'observant. Il semblait avoir besoin de parler. Et elle était contente qu'il vienne vers elle. « La dernière fois, tu m'as dit que tu devais t'occuper de ta famille. C'est à cause d'elle ? » Elle avait posé délicatement ses doigts fin sur le menton de Simon. Elle pouvait comprendre que ce n'était pas toujours facile avec la famille... Pendant longtemps, sa mère s'était tuée au travail parce que son père s'était barré, la laissant élever seule, deux enfants. Puis elle avait vu son frère plongeait dans l'enfer des gangs. Elle avait été témoin de son meurtre... Sia retira sa main. Peut-être que Simon ne voulait pas en parler. « J'avais une famille compliquée. Je peux comprendre. On essaie toujours d'aider et au final, on a l'impression que cela ne mène à rien. » Siara avait encore ce sentiment d'impuissance en elle. Elle n'avait rien pu faire pour aider son frère. Et aujourd'hui, il lui manquait chaque jour.


AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
https://forgottendelights.forumactif.com/t902-siara-monsters-are-
Simon Maslov
Simon Maslov
─ Dollars : 2312
─ Messages : 336
─ Je suis sur FD depuis le : 23/03/2018
─ Âge : 34
─ Emploi : Gérant du Chicago Strip Club.
─ Études : Il arrête bien trop tôt l'école.
Will you send me an angel ? (Siara) Empty
MessageSujet: Re: Will you send me an angel ? (Siara)   Will you send me an angel ? (Siara) EmptyVen 28 Sep - 13:40

Siara &
Simon

Will you send me an angel ?
Un coup de folie. Il n'avait même pas réfléchi à ce qu'il était en train de faire. Il s'était seulement interposé entre ce gars et Siara. Tout ce qu'il avait en tête, c'est qu'il ne voulait pas qu'elle s'arrête de danser pour rejoindre un mec. Mais Siara, c'était son travail. Il ne peut pas s'interposer à chaque fois. Il pourrait, mais ce serait vraiment contre-productif. Le brun, il ne va pas non plus la renvoyer sachant qu'il avait envie de la voir. C'était beaucoup trop compliqué pour lui et pour le moment, il décide de ne pas y penser. Son regard se perd sur les lumières de la ville. Sa ville, celle qu'il avait toujours connue. Celle qu'il n'avait jamais quittée. Celle qu'il l'aime. Il ne sait pas si ses mots seront mal interprétés par la brune. Il ne sait pas si la brune, elle ne va pas tout simplement lui mettre une claque parce qu'elle aura mal compris ses propos. Il l'observe, enfin, il la dévore des yeux, surtout que la demoiselle est en petite tenue. Ce n'était pas la première fois qui la voyait si dévêtue, elle dansait en tenue légère pratiquement tous les soirs. Simon, il aimait beaucoup son petit show. Lorsqu'une musique latine retentissait dans son club, il savait que c'était à elle de danser et il ne manquait pas d'admirer son travail. Il relève le regard vers ses yeux lorsque la jeune-femme lui dit qu'il n'est pas obligé de la payer s'il veut simplement discuter avec elle. Ça le fait sourire, Simon, parce qu'il se demande, s'il n'était pas venu là pour simplement discuter, l'aurait-elle fait payer ? Puis son sourire s'évanouit lorsqu'elle lui demande s'il s'était bagarré. Il passe une main, sur sa mâchoire, là où ce type avait réussi à lui donner un coup. Le brun, il détourne le regard. Au final, il n'est pas vraiment fier de lui. Comment lui dire qu'il avait fallu qu'il frappe un homme pour retirer cette colère qui était enfouie en lui depuis l'épisode où il s'était vu plaquer contre son bar. Comment lui dire qu'il était un mec violent et qu'elle ne devrait pas traîner avec lui. Enfin, il lui avait déjà fait comprendre la dernière fois. Pourtant, ce soir, c'était lui qui était venu la chercher. Simon, il se sent idiot de ne même pas s'écouter lui-même. Il se sent aussi idiot de remarquer que maintenant que la jeune-femme est en petite tenue et qu'elle doit certainement avoir froid dans cette tenue légère. Simon, il se rapproche lorsqu'elle lui demande s'il veut s'asseoir, il retire sa veste et lui passe sur les épaules avant qu'elle ne s'assoie sur le canapé. Il s'assoit à son tour et il l'observe poser sa tête contre sa main. Un frisson le parcourt lorsqu'elle pose sa main sur sa joue. C'était tellement différent de quand, c'était lui qui avait posé sa main sur la sienne. Ses yeux dans les siens, il ne peut décrocher son regard du sien, comme hypnotiser. Cette femme, le rendra sûrement fou. Puis sa voix refait surface et Simon, il sort de sa rêverie. « C'est rien. Ce n'est pas à cause de ma famille. » Il pose sa main sur la sienne et la retire de sa joue. Elle n'a pas besoin d'être si gentille avec lui. Elle n'a pas besoin de l'écouter au final. Pourtant, elle reprend la brune, elle ajoute qu'elle avait aussi une famille compliquée, ce qui le fait sourire. Elle peut comprendre. Ça le touche de l'entendre lui dire cela et il est assez surpris de la voir moins sur la défensive, comme la dernière fois. Elle essaye certainement de lui faire passer un message, avec ses derniers mots, mais Simon, il ne relève pas tout de suite. « Si on parle compliqué, je pense que ma famille bat ta famille. » Elya est inclassable. Il avait enterré des corps pour elle. Il avait caché ses cadavres pour qu'elle ne soit pas emprisonnée. Il ferait tout pour elle. Il pourrait tuer la moitié de la ville pour elle. Pourtant, elle n'avait plus l'air de vouloir se reposer sur lui, aujourd'hui. Simon, il pousse alors, un soupir. « J'ai simplement passé mes nerfs sur un gars. Il est beaucoup plus amoché que moi. » Il lui devait une explication. Il ne se vante pas vraiment, non, il essaye de lui faire comprendre qu'il n'est pas un gars sympa au final. Le brun, il est violent et il a besoin de frapper des gars pour faire redescendre la pression. C'était ainsi, sinon cette colère, il l'aurait dirigé vers Veronika. « Je suis un con. J'ai simplement cru qu'une femme paumée ne m'apporterait pas de problème, mais non, les problèmes, c'est sa spécialité. » Un sourire s'esquisse sur son visage, il l'avait cherché, il l'avait laissé revenir. C'était aussi de sa faute au final et il savait qu'il avait été un con dans cette histoire. Il avait laissé son corps décidé pour lui. Il avait laissé un désir charnel prendre le dessus sur des décisions importantes. « Tu avais ? C'est pour ça que tu as débarqué à Chicago ? » Il relève enfin, Simon. Elle n'a plus de famille la brune ? Elle s'en veut la brune ? Cela ne doit pas être évident. Heureusement, lui, il avait toujours sa sœur et Cass. Même s'il devait réparer leurs conneries, il ne serait rien sans eux.


Pando


@Siara Carvalho
Revenir en haut Aller en bas
Siara Carvalho
Siara Carvalho
─ Dollars : 266
─ Messages : 36
─ Je suis sur FD depuis le : 05/08/2018
─ Quartier : South Side
─ Emploi : Stripteaseuse au CSC
─ Études : Elle prend des cours du soir quand elle a assez d'argent pour ça.
Will you send me an angel ? (Siara) Empty
MessageSujet: Re: Will you send me an angel ? (Siara)   Will you send me an angel ? (Siara) EmptySam 29 Sep - 12:13

Will you send me an angel ?


La brise faisait bouger sa longue chevelure couleur d'ébène. Pourtant, ses noisettes ne quittaient pas le visage de Simon. Il s'était installé à ses côtés, après avoir posé sa veste sur ses épaules. Elle l'avait remercié pour ce geste. Il ne faisait pas si froid. Heureusement. Seul le vent lui donnait parfois quelques frissons. Cela faisait un moment qu'ils ne s'étaient pas vus. Siara ne passait plus autant de temps au club, en dehors de ses heures de travail. Avant, elle s'attardait, le temps que son métro arrive, ou son bus s'immobilise à son arrêt au coin de la rue. Elle prenait les transports en commun et forcément, elle devait s'y adapter. Alors elle restait quelques minutes de plus, au chaud dans le club. Mais maintenant, elle rentrait bien plus tôt. Elle avait retrouvé un autre boulot, ce qui limitait son temps libre. Mais elle n'en était pas malheureuse. Bien au contraire. C'était chouette. C'était la première fois qu'elle réussissait à décrocher un temps plein et qu'elle avait donc un salaire en conséquence. Elle pouvait mettre de côté pour son école. Le point négatif, c'était qu'elle avait peu de temps pour étudier. Une ou deux heures par jour, ce n'était pas évident pour faire des progrès. En tout cas, c'était ce qu'elle se disait. Mais ce soir là, quand elle passait du temps avec Simon, elle oubliait tout ce qui était à côté. Simon s'était bagarré. Ou il avait eu affaire à un autre client violent ? Elle ne savait pas. Elle ne savait même pas si elle pouvait se permettre de lui poser la question. Mais elle l'avait fait. Pourquoi ? Elle ne savait pas... Peut-être qu'elle ne voulait pas le voir empêtré dans des histoires. Même si elle avait compris qu'il ne travaillait pas seul. C'était donc des choses qui arrivaient. Simon avait retiré sa main. Elle l'avait laissé faire. Le sourire du brun s'était estompé. Il ne semblait pas vouloir en parler. Pas à elle, en tout cas. Ce qu'elle comprenait. Siara avait pris l'habitude de ne pas parler à n'importe qui. Parce qu'elle ne faisait pas confiance aux autres. Que les gens ne lui inspiraient pas confiance. Sauf qu'elle, elle ne pouvait plus faire de tort à qui que ce soit. Ce qui était différent avec Simon. Il avait une famille. A ses mots, un fin sourire s'afficha sur les lèvres de la brésilienne. Elle l'écouta ensuite lui parler de ce type, du fait qu'il avait passé ses nerfs sur lui. Siara n'aimait pas la violence. En tout cas, pas la violence gratuite. Elle avait l'habitude au Brésil, de devoir se défendre. C'était une protection, mais être violent juste pour être violent, faire mal à quelqu'un, ce n'était pas dans son tempérament. Pourtant, avec ce qui lui était arrivé, elle pourrait maudire les gens. Mais cela mènerait à quoi ? A rien. Cela n'allait pas retirer cette peine qu'elle avait en elle. Elle ne partait pas, quoiqu'elle pouvait faire. Elle arrivait à vivre avec elle. Et à faire en sorte qu'elle ne l'arrête pas dans sa vie de tous les jours. « Si je comprends bien, tu n'étais pas en colère contre cet homme, mais plutôt contre cette femme ? » Et au lieu d'être violent avec elle, il avait dévié sa colère sur un pauvre type ? C'était ce qu'elle se disait. Malgré le fait qu'elle ne le connaissait pas depuis longtemps, Siara ne pensait pas que Simon était du genre à lever la main sur une femme. En tout cas, depuis qu'elle était au club, elle ne l'avait jamais vu s'en prendre à une nana. Cette femme devait être importante pour lui, pour qu'il réagisse de la sorte. Elle ne savait pas qui elle était. Elle n'avait jamais vu Simon avec une femme, autre qu'une fille du club. « Et tu en viens à gérer ses problèmes sans savoir si ce sont les derniers sur sa route ? » A vrai dire, Sia, elle ne savait pas s'il voulait en parler. Parce qu'il avait déjà éludé sa question sur sa famille. Mais il semble avoir besoin de parler. Et elle était là pour l'écouter. Est-ce qu'il y tenait à cette femme ? Assez pour supporter ces problèmes qu'elle lui apportait ? Elle ne savait pas. C'était à Simon de répondre à cette question. A la question du brun, elle reposa son regard sur lui. « En partie... » Pourquoi est-ce qu'elle était ici ? Elle aurait pu s'installer ailleurs, New York, Boston, Los Angeles... Elle avait hésité. « Je n'ai plus de famille alors ici ou ailleurs. » Elle posa ses yeux sur le ciel parsemé d'étoiles. La nuit était calme et le temps assez clément pour découvrir ces astres lumineux. « Mais mon frère aimait Chicago. » Elle reposa ses yeux sur Simon, un nouveau sourire sur ses lèvres, plus doux. Comme à chaque fois qu'elle repensait à Marco. Elle arrivait à penser à son frère sans pleurer toutes les larmes de son corps. Elle avait fait son deuil. Même s'il lui manquait chaque jour. « Il aimait cette ville, Al Capone et la pro... » Elle cherchait ses mots. Certains d'entre eux avaient encore du mal à franchir correctement la barrière de ses lèvres. « la probition ? » Elle regarda Simon en souriant mais un peu gênée, consciente qu'elle avait encore des lacunes dans son apprentissage de la langue. « Bref, tout ça, l'alcool, les jeux, Eliott Ness. Il aimait ça. » Son sourire s'estompa un peu. « Il pouvait me raconter des histoires toute la nuit quand le sommeil ne venait pas à nous. Alors je voulais voir ça de mes yeux. » Est-ce qu'elle était déçue ? Un peu. Enfin, elle s'était fait tellement de films avant d'arriver. Elle pensait que tout était beau, tout était simple. « Maintenant, je n'ai nul part où aller. Alors je reste. J'ai trouvé une école de danse, j'aimerai m'y inscrire. Mais pour l'instant, j'économise. » Elle acquiesça doucement de la tête. Siara n'avait pas de rêves fous. Elle voulait juste faire ce qu'elle aimait. « Et toi ? Pourquoi Chicago ? »


AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
https://forgottendelights.forumactif.com/t902-siara-monsters-are-
Simon Maslov
Simon Maslov
─ Dollars : 2312
─ Messages : 336
─ Je suis sur FD depuis le : 23/03/2018
─ Âge : 34
─ Emploi : Gérant du Chicago Strip Club.
─ Études : Il arrête bien trop tôt l'école.
Will you send me an angel ? (Siara) Empty
MessageSujet: Re: Will you send me an angel ? (Siara)   Will you send me an angel ? (Siara) EmptyJeu 4 Oct - 0:50

Siara &
Simon

Will you send me an angel ?
Il est loquasse ce soir le brun. Sans doute grâce à la présence de la brune et de ses questions. Il a l'impression qu'elle l'écoute. Enfin, non, ce n'est pas qu'une impression, elle l'écoute vraiment la brune. Elle essaye de le comprendre. De savoir pourquoi il s'était bagarré. Elle s'inquiète pour lui ? Peut-être. Au fond, de lui, ça lui fait plaisir. Il aime aussi se faire dorloter le brun, bien qu'il aime gérer les situations qui l'entourent. Il lui dit simplement le brun qu'il a tabassé un type simplement parce qu'il était en colère. Il lui dit parce qu'il est comme ça. Il lui dit pour qu'elle sache. Au moins, il l'avait frappé sur un ring, ce gars, il ne l'avait pas tué, pas ce soir. Certains boivent de l'alcool, certains vont claquer tout leur argent dans des paris, certains s'enivrent devant des filles, certains prennent de la drogue, chacun gère sa colère comme il le peut. Déjà, qu'il boit beaucoup le brun, l'alcool ne pouvait le calmer complètement au final. Il avait ce besoin de frapper. Frapper sur une personne bien vivante. Une personne qui peut se défendre, une personne qui peut lui rendre ses coups. Elle essaye de le comprendre la brune, comprendre pourquoi il avait frappé cet homme et pourquoi pas cette femme contre qui il était en colère. « Ce mec, il était totalement consentant. Je ne l'ai pas attaqué dans la rue, il voulait aussi se battre ce soir, ou simplement avoir de l'argent. Il m'a simplement sous-estimé. » Simon, il n'essaye pas se justifier. Il sait que ce n'est pas très bien de frapper des gens, mais Simon, il avait toujours été éduqué ainsi. Si quelqu'un te fait quelques choses, rends-lui au centuple. Il savait au final, comment faire Veronika, mais c'était peut-être beaucoup trop risquer. S'en prendre à un flic, ce n'était pas très raisonnable. Pourtant, il y avait pensé. Il savait que la rousse serait totalement dévastée si elle avait vu son corps sans vie. Puis, la brune elle lui demande s'il gérait les problèmes de cette femme dont il y avait parlé. Il ne gérait pas ses problèmes, non, ils les subissaient de plein fouets. Simon, il la regarde la brune, en se demandant si elle ne voulait pas au final savoir s'il était amoureux de la rousse. « Je ne gère pas ses problèmes. Elle apporte ses problèmes dans mon club. Je crois qu'elle voulait simplement faire partie de mon monde, enfin faire partie du monde de son ancien amant, mais elle n'est pas faite pour ce monde. Kyle non plus d'ailleurs, il aurait dû rester avec elle dans son ancienne ville, il ne serait pas mort et elle ne serait pas venue me voir. » Il lui fait un sourire, puis soupir. Cette histoire est terriblement compliquée. « Cette histoire est assez compliquée, je ne veux pas t'impliquer dans tout ça. En tout cas, il n'y a plus rien entre elle et moi et il n'y aura plus jamais rien. » Il avait tiré un trait sur elle. Il avait enfin appris de ses erreurs. Enfin, il l'espère.

La conversation se dirige ensuite sur la vie de la danseuse. Simon, il réalise enfin, ce qu'elle avait dit. Il réalise qu'elle n'a plus aucune famille, alors, il lui demande si c'était la raison de sa venue à Chicago. Sa réponse, lui fait mal au cœur. Elle n'a plus aucune famille, elle ne se sent nulle part chez elle. Simon, il n'imagine pas sa vie seul. Il ne pourrait tout simplement pas. Il avait ce besoin de prendre soin de son entourage, d'être en charge de tout ça. Le brun, il sourit lorsqu'elle évoque son frère qui aimait Chicago. Son frère avait bon goût. Simon, il observe son sourire doux lorsqu'elle parle de lui. Elle l'aimait de tout son cœur, c'était certain. Elle lui rappelle, lui, lorsqu'il évoque Elya ou Cass. Alors, doucement, il pose sa main sur son genou. Un simple geste pour la soutenir, alors qu'il l'écoute lui parler d'Al Capone et de la probition. Simon, il éclate de rire en l'entendant essayer de dire ce mot, prohibition. C'était tellement mignon. Après, Simon, ce n'est pas un champion de l'orthographe, ni de la langue anglaise, alors ce n'est pas méchant lorsqu'il rit, il trouve simplement qu'elle est adorable lorsqu'elle essaye de prononcer correctement ce mot. « Prohibition. » Qui lui souffle avec un petit sourire. Elle continue Siara, à énoncer toutes les raisons que son frère avait pour aimer cette ville. Il le sait, il le sent, Simon, il aurait adoré ce frère qu'elle avait perdu. Son instinct lui dit qu'il devait traîner dans des affaires louches. Peut-être un gang. Il ne s'aventure pas sur ce terrain, non, il laisse Siara terminer. Lui dire qu'elle l'écoutait son frère lui raconter ses histoires sur Chicago et qu'elle avait toujours voulu voir ça de ses propres yeux. « Il avait bon goût ton frère. Alors, tu trouves ça comment Chicago ? » Il lui offre un sourire. Elle lui parle alors qu'elle n'a plus d'endroit où elle se sent chez elle et qu'elle est obligée de rester ici. Comme-ci c'était une contrainte. Elle recherche de l'argent pour une école de danse. C'est certain que sa vie ne devait pas être facile. « Une fois que tu auras l'argent, tu quitteras le club ? » Bien sûr, qu'il sera triste, mais il ne pouvait pas la retenir. Il ne pouvait pas la retenir dans son monde, beaucoup trop violent pour elle. Il lui offre tout de même un sourire, parce qu'elle a un but dans sa vie. Celui de devenir danseuse et il espère du fond de son cœur qu'elle obtiendra ce qu'elle veut. « J'espère, que tu y arriveras. À danser. » Puis, elle lui demande Siara, pourquoi il habite Chicago lui. « Chicago, c'est la ville où je suis né, où j'ai grandi, où aujourd'hui, j'ai mon club, où j'ai ma famille, où j'ai fait mes nombreuses conneries. Même si le South Side n'est pas le quartier rêvé, je ne quitterai cette ville pour rien au monde. » Plutôt crever. Un sourire s'affiche sur ses lèvres. Chicago, c'est sa ville, il en connaît tous les recoins, il ne la quitterait pour rien au monde.


Pando


@Siara Carvalho
Revenir en haut Aller en bas
Siara Carvalho
Siara Carvalho
─ Dollars : 266
─ Messages : 36
─ Je suis sur FD depuis le : 05/08/2018
─ Quartier : South Side
─ Emploi : Stripteaseuse au CSC
─ Études : Elle prend des cours du soir quand elle a assez d'argent pour ça.
Will you send me an angel ? (Siara) Empty
MessageSujet: Re: Will you send me an angel ? (Siara)   Will you send me an angel ? (Siara) EmptyDim 7 Oct - 19:20

Will you send me an angel ?


De manière générale, Siara se tenait éloignée des conflits. Non pas parce qu'elle était lâche. Mais simplement parce que ces histoires ne la concernaient pas. Alors elle n'était pas du tout au courant de ce qui se tramait dans le Strip club. Sauf quand elle en était un témoin involontaire. Comme quand les videurs devaient virer des types bourrés qui commençaient à faire du tapage. Ou quand des clients consommaient sans vouloir payer. Mais sinon, elle était plutôt tranquille dans son coin. Frapper pour frapper, ce n'était pas son truc. Mais elle avait compris que Simon avait besoin de ça parfois pour relâcher la pression. « Est-ce que tu te sens mieux après l'avoir amoché ? » Parce qu'elle imaginait que le patron du club n'avait pas ménager sa force. C'était question à se poser. Est-ce que cela en valait la peine ? Ou est-ce qu'il se posait toujours autant de questions ? Des types qui se battaient pour de l'argent, elle connaissait. Son frère avait fait des combats rémunérés. Et à chaque fois, Sia avait eu peur qu'il se prenne un mauvais coup. Mais ce n'était pas arrivé. Marco savait se battre. D'ailleurs, Siara l'aurait bien vu professeur de boxe. Il aurait pu ouvrir une salle. Sauf qu'il aurait certainement été racketté par le PCC. Cela ne faisait aucun doute. Alors à quoi bon trimer, y mettre tout son cœur pour qu'au final, les bénéfices se glissent dans la poche d'une autre personne ? La jeune femme avait gardé ses yeux noisettes sur Simon qui commençait une explication. Explication sur cette fameuse femme qui lui rapportait des problèmes. « Ce type t'a sous-estimé ou alors il avait simplement besoin d'argent. » Elle savait ce que c'était... être prête à se prendre des coups, juste pour quelques billets verts. Ce n'était pas souvent par choix. Mais par nécessité. Aux mots suivants de Simon, elle fronça un peu les sourcils. Cela semblait être une histoire compliquée. Cette femme semblait aimer le danger ou alors elle voulait essayer de le comprendre. Comprendre cette vie en dehors des lois. Cette vie de violence, de manigances et de dangers que son ancien compagnon avait apparemment vécu. Mais tout le monde n'était pas fait pour ce genre de vie. Elle était née un peu dedans en grandissant dans une favela. Cette femme avait quant à elle, choisie de mettre les pieds ici sans savoir à quoi elle pouvait s'attendre. Puis Sia, fut surprise par les paroles suivantes de Simon. Il se justifiait ? Il se justifiait auprès d'elle pour la relation qu'il avait avec cette femme ? Pourquoi ? Elle ne savait pas. Et elle ne comprenait pas trop. Elle n'avait aucun droit de le juger et encore moins de poser le moindre avis sur sa vie et sur ce qu'il faisait au quotidien. Elle finit toutefois par esquisser un sourire en coin. « Tu comptes lui interdire l'accès du club en jouant les vigiles ? » L'idée de voir Simon jouer les videurs avait un petit côté amusant. Même si elle se doutait qu'il n'avait probablement pas la patience pour ça.

Siara, elle lui confie des choses qu'elle n'avait encore dite à personne. Des souvenirs, des anecdotes sur son frère, sur leur relation. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle lui disait tout ça. Peut-être parce que Simon était le seul jusqu'à présent, à l'écouter. Tout simplement. Et aussi peut-être parce que Marco lui manquait. La danseuse lui parle de l'idée qu'ils se faisaient de Chicago, son frère et elle. Avec ses mots. La brésilienne avait encore du mal avec l'anglais. Même si pour une personne qui vivait ici depuis seulement quatre ans, elle s'en sortait plutôt bien. Mais il était vrai qu'elle avait encore du mal avec certains mots. Prohibition. Voilà le mot qu'elle cherchait. Elle esquissa un sourire quand Simon éclata de rire. « Hey ! C'est pas sympa de se moquer ! » Elle garda ses yeux sur lui, se redressant un peu. « C'était presque ça. » Oui presque. A deux lettres, elle avait le bon mot. Puis à la remarque suivante de Simon, elle haussa un peu les épaules. Son père avait bon goût. « Pas pour tout. » Non. Il avait aussi une fâcheuse tendance à foncer tête baissée sans s'attarder sur les conséquences. Il avait aussi très mauvais goût en matière de filles... Bizarrement, elle trouvait qu'il ressemblait à Simon sur certains points. Puis à sa question, elle se mordit légèrement la lèvre inférieure, tout en réfléchissant. Ce qu'elle pensait de Chicago ? « Ce n'est pas vraiment comme dans les films... enfin, je n'ai peut-être pas regardé les films qu'il fallait... » Une ville où elle n'avait personne. Pas de famille, pas de connaissance, pas d'amis. C'était une ville un peu froide d'apparence, pas très attrayante quand on avait pas le temps de sortir et de visiter les quartiers. « Je n'ai même pas fait le gangster tour. Alors que je suis certaine que mon frère aurait adoré. » Il l'aurait fait, ce parcours touristique de la ville pour découvrir les lieux cultes de l'époque des gangsters de la prohibition. Mais peut-être qu'elle n'avait pas le courage de le faire sans lui. A la nouvelle question de Simon, elle haussa à nouveau légèrement les épaules. « Sûrement. Mais c'est une école hors de prix. » En même temps, c'était aussi la plus réputée de la ville. Plus de trois milles dollars par an. « Et puis, je ne suis pas encore à... » Elle chercha à nouveau l'expression adéquate à ce qu'elle voulait dire. « niveau... j'ai encore beaucoup de progrès à faire. » Elle n'avait pas honte de le dire. Elle devait encore s’entraîner pour avoir le même niveau que les autres étudiants pouvaient avoir dans cette école. Si elle postulait maintenant, elle savait qu'elle n'aurait aucune chance. Les mots suivants de Simon la touchaient. « Merci. » Avait-elle répondu doucement. Elle espérait y arriver. Mais c'était un milieu difficile avec beaucoup de compétition. Ici, elle avait du succès mais ce n'était pas ce que l'on pouvait appeler ça de l'art. Non, elle se déhanchait. Elle faisait en sorte d'en suggérer le plus possible sans trop se dévoiler. Puis c'était au tour de Simon de parler un peu de lui. Elle n'était pas surprise de le savoir natif de la ville. Il semblait en connaître chaque recoin. Il avait réussi à avoir un club qui fonctionnait plutôt bien. Il s'était fait une place. Il avait des attaches ici, contrairement à elle. Alors il était attaché à Chicago. Et elle comprenait qu'il ne désire pas quitter la ville. « Je comprends. » Peut-être qu'elle serait encore à Rio si Marco était encore en vie. « Mais tu n'as jamais voulu faire autre chose de ta vie ? » Ce n'était pas un jugement. Elle se demandait simplement ce qui l'avait mené jusqu'au club. Toute sa vie était ici. « Devenir boxeur professionnel ? » Un petit rire amusé avait franchi la barrière de ses lèvres.


AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
https://forgottendelights.forumactif.com/t902-siara-monsters-are-
Simon Maslov
Simon Maslov
─ Dollars : 2312
─ Messages : 336
─ Je suis sur FD depuis le : 23/03/2018
─ Âge : 34
─ Emploi : Gérant du Chicago Strip Club.
─ Études : Il arrête bien trop tôt l'école.
Will you send me an angel ? (Siara) Empty
MessageSujet: Re: Will you send me an angel ? (Siara)   Will you send me an angel ? (Siara) EmptyDim 21 Oct - 14:43

Siara &
Simon

Will you send me an angel ?
La violence ne peut se défaire de sa vie. Il avait acquis cette violence au cours de sa vie. Il avait besoin de cette violence dans sa vie. Pour se protéger. La mort, la trahison, c'était deux choses qui n'arrangeaient pas la tension du brun. La brune, ce soir, elle est curieuse. Simon, il a presque l'impression d'être au poste de police. Elle lui demande s'il se sentait mieux après avoir amoché le mec. Simon, il réfléchit un moment. Que pouvait-il lui dire ? Bien sûr, que ça lui avait fait du bien, mais accepterait elle cette vérité ? Pourquoi avait-il si peur de sa réaction ? Elle avait l'air de vouloir le comprendre, mais il avait surtout peur qu'elle prenne peur en connaissant cette vérité. « Oui. Tu penses que ce n'est pas bien, c'est ça ? » Un sourire se forme sur ses lèvres une nouvelle fois. Il est bien curieux de connaitre sa réponse. Cette fille, elle avait tout de même l'air habitué à la violence, sinon, elle ne serait jamais restée au club. Certaines essayent, certaines pensent que c'est facile de vendre son corps, mais ce n'est pas si simple. Simon, ne pourrait jamais le faire. Il n'est pas une marchandise. Il n'est pas à vendre, il est libre de ses choix. Il revoit son combat, le brun lorsque la brune, elle reprend une de ses phrases. Ce type, avait le choix. Parfois, les choix sont difficiles à faire, mais il l'avait pris et il avait perdu. Il n'était pas mort, c'était déjà ça. Ce n'était peut-être pas bien. Ce n'était peut-être pas ce que ferait une personne sensée ferait, mais Simon, il avait vécu loin de tout ça. Loin, d'une vie normale. Il avait toujours vu le gang. Il avait toujours vécu dans le gang. Son père lui inculquant les règles et les bons plans. Pour lui, il n'y a pas de bien ou de mal. Il doit simplement faire des choix pour que sa famille, son gang prospère et soit protégé. La conversation dérive alors sur le sujet principal, Veronika, celle qui l'avait poussé à tabasser un mec dont il ne connaissait même pas le prénom. Simon, il essaye de lui expliquer, mais cette histoire est beaucoup trop compliquée. Même pour le brun. Siara, elle esquisse un sourire en coin en lui demandant s'il ferait les vigiles pour qu'elle évite de rentrer. Il répond à son sourire par un sourire. Il n'avait pas vraiment le temps pour ça, ni même l'envie, il avait préféré dire à ses videurs de ne pas la faire rentrer. « Oui, j'ai installé une chaise devant le club. » Un rire s'échappe de sa gorge. Tout cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas discuté si joyeusement avec une personne.

La conversation, elle se dirige alors vers la brune ensuite. Simon, il en apprend plus sur son passé. Sur son frère, sur le fait que son frère était un grand fan d'Al Capone et de la prohibition. Mot, que la brune a du mal à prononcer. Son rire, n'est pas moqueur, mais il ne peut s'empêcher de rire et de continuer de rire lorsqu'elle lui indique que ce n'est pas sympa de se moquer. Elle lui indique aussi qu'elle n'était pas loin. « Je ne me moque pas, je trouve ça...mignon. » La brune, elle lui répond alors que son frère n'avait pas bon goût pour tout. Certainement, sachant que son frère était mort, il avait certainement fait de mauvais choix dans sa vie. Simon, il la regarde toujours la brune, n'osant pas vraiment lui en demander plus sur son frère. Si elle voulait lui en dire plus, elle le ferait certainement. Non, la brune, elle répond ensuite à la question du brun, si elle aime Chicago et Simon, il est un peu déçu d'apprendre qu'au final elle était un peu déçue de cette ville. C'est vrai qu'entre les films et la réalité, il y a tout un monde. Elle l'informe aussi qu'elle n'avait jamais fait le gangster tour. Simon ça lui arrache un sourire en entendant que son frère aurait adoré. Il voit très bien la scène dans son esprit. Siara en compagnie de son frère regardant les différents lieux mythiques de Chicago pendant la prohibition dans un bus remplit de touristes avec leurs appareils photo. « On peut y aller ensemble, si tu veux. » L'idée lui paraît bonne. Lui-même, il ne l'avait jamais fait ce fameux gangster tour et au final, il est curieux Simon. Savoir ce que le guide pourrait dire sur son quartier. Il connaît déjà les lieux mythiques de Chicago, mais cette visite pouvait être intéressante. Cela serait assez ironique d'être un vrai gangster dans le gangster tour ? Il pourrait même se moquer ouvertement du guide. Si celui-ci dit des conneries. Ce qui doit arriver souvent. Ce genre de mecs, ils n'ont fait que des études en histoire et ne savent pas vraiment la réalité au final. Simon, il devrait peut-être créer son propre tour, où il pourrait montrer cette vérité. Il lui demande après le brun, si elle devra quitter le club après avoir assez d'argent pour payer son école. Au final, la réponse de la brune le réconforte un peu, c'est une école hors de prix, donc elle restera ici, pendant un moment. Puis, elle lui dit aussi qu'elle n'est pas encore au niveau. Elle cherche ses mots la brune ce qui fait de nouveau sourire le brun. Ce qu'il pense de sa danse, il lui dit, il espère sincèrement qu'elle pourra danser, qu'elle pourra faire ce qui lui plaît et qu'elle quittera ce quartier empoisonné.

Simon, ensuite, il répond à sa question en lui indiquant qu'il est originaire de Chicago. Une ville qu'il n'a d'ailleurs jamais quittée. Parfois, il aimerait visiter d'autres lieux, mais il avait déjà tout ce qu'il désirait dans cette ville, alors pourquoi partir ? Siara elle lui demande alors s'il n'avait pas eu envie de faire quelque chose d'autre de sa vie. Comme par exemple boxeur professionnel. C'est vrai que le brun pourrait être un boxeur. Après, il fallait aussi respecter les règles, ce qu'il ne faisait pas souvent, c'est bien pour ça que dans sont club, il n'y avait aucune règle pour les combats. Enfin, il ne fallait simplement pas en parler. « Je suis beaucoup trop beau pour devenir boxeur. » Il esquisse un sourire, bien conscient qu'il n'est pas non plus une gravure de mode. Puis, il réfléchit tout en passant une main dans ses cheveux. « Si je n'étais pas né dans cette famille, je serais certainement devenu expert comptable. C'est moi qui fais les comptes pour le club. » Tout ça lui paraît bien loin. Peut-être que si son père avait trouvé un boulot honnête. Mais le simple fait de s'imaginer avec un patron qui lui donne des ordres et qui est un gros con, ne lui plaît pas vraiment. Il lui aurait sûrement explosé un clavier d'ordinateur en pleine figure après une remarque désobligeante. « Au final, même si je suis dans un milieu complètement différent, je pense que la vie me ramènera toujours à cet endroit. » Non, au final, il ne se voyait pas ailleurs, le brun. Il était fait pour ça.



Pando


@Siara Carvalho Désolée, pour le retard. Will you send me an angel ? (Siara) 2393726882
Revenir en haut Aller en bas
Siara Carvalho
Siara Carvalho
─ Dollars : 266
─ Messages : 36
─ Je suis sur FD depuis le : 05/08/2018
─ Quartier : South Side
─ Emploi : Stripteaseuse au CSC
─ Études : Elle prend des cours du soir quand elle a assez d'argent pour ça.
Will you send me an angel ? (Siara) Empty
MessageSujet: Re: Will you send me an angel ? (Siara)   Will you send me an angel ? (Siara) EmptyDim 4 Nov - 11:35

Will you send me an angel ?


Elle essayait de comprendre. Elle essayait de comprendre pourquoi une personne en venait à frapper une autre, juste pour se sentir mieux ? C'était une violence gratuite pour Siara. Une violence qui pouvait être évitée. Mais Simon, il semblait apprécier. Alors oui, elle ne comprenait pas trop. Parce qu'elle n'était pas comme ça. Parce qu'elle avait vécu dans un quartier où frapper, c'était une question de vie ou de mort. Cela n'avait jamais été par pur plaisir. C'était une nécessité. Pour Simon, c'était presque un passe-temps. Elle avait alors gardé ses yeux sur lui à sa question avant de hausser un peu les épaules. « Je pense que la violence ne devrait être utilisé que pour se défendre. » C'était ça son point de vue. Qu'il le comprenne ou pas, importait peu. Elle n'allait pas le changer comme il n'allait pas la changer. Ils étaient différents sur ce point de vue. « J'ai vécu dans un quartier où la violence était une nécessité, un moyen de survivre. Je pensais que c'était différent ici... » A croire que les hommes avaient toujours tendance à jouer des poings juste pour se sentir mieux. Elle en avait vu ici, qui levait la main pour un rien. Avant d'arriver aux États-Unis, Siara pensait que c'était différent ici. Mais à croire qu'elle ne pouvait pas échapper à la violence. Elle gangrenait toute la société. Sia ne pensait pas y faire face à nouveau. Ici, elle avait envie d'une nouvelle vie. Elle avait envie de se sentir en sécurité. Mais elle ne l'était pas. Elle le savait. Elle l'avait compris, les jours précédents. Quand ce type s'en était pris à elle. Elle s'était défendue. Les yeux sur Simon, elle se demandait s'il prenait plaisir à faire mal aux autres ? Si c'était ça qui coulait dans ses veines. Pourtant, quand il était avec elle. Elle avait l'impression qu'il était différent. Qu'il laissait un peu tomber ce masque qu'il portait en permanence. Mais peut-être qu'elle s'était trompée. Elle avait fait beaucoup d'erreurs depuis qu'elle était aux Etats-Unis. Et elle se demandait si Marco aurait eu ce même sentiment ou si au contraire, comme Simon, il aurait trouvé ses marques ici. Elle ne le savait pas. Elle pensait connaître aussi son frère, mais ce dernier lui avait longtemps menti. Pendant de nombreuses années, il avait fait parti du PCC sans qu'elle n'en sache rien. Il avait réussi à la préserver de tout ça, sa mère et elle. Mais pour quoi au final ? Il était mort sans avoir pu toucher à cette vie qu'il espérait mener, loin des gangs, des trafics et de la violence. Et Sia parfois, elle se disait que les États-Unis, ce n'était pas mieux. Pourtant, elle restait. Parce qu'elle avait fait une promesse à son frère. Parce que plus rien ne la retenait à Rio. Et parce qu'elle ne voulait pas renoncer à son rêve. Mais elle devait en payer le prix, chaque jour, chaque soir quand elle franchissait le seuil du club. Parce qu'elle savait qu'elle ne pourra jamais réellement s'y faire. Que des étrangers posent la main sur elle. Mais au final, elle se disait que ce n'était que du sexe et rien d'autre. Il n'y avait pas de sentiment, rien. C'était un business comme un autre. Elle n'appartenait à personne. Elle comptait continuer comme ça, à mettre des barrières entre elle et les autres. Parce qu'au final, elle était toujours déçue par les gens. Puis aux mots de Simon, elle esquissa un sourire. Elle le voyait bien à l'entrée du club. Mais elle doutait qu'il perdre son temps de cette façon. Cela ne lui ressemblait pas. Il le lui avait encore prouvé quelques minutes plus tôt.

Son apprentissage de la langue anglaise avait encore quelques ratés. Elle le savait. Elle avait encore des choses à apprendre. Mais elle trouvait qu'elle s'en sortait plutôt bien. Surtout parce qu'elle avait débarqué ici, il y a quatre ans. En quatre ans, elle avait beaucoup écouté. Elle avait pu appréhender la langue alors qu'elle lui était totalement étrangère. C'était tellement différent du portugais. Et comme elle avait arrêté l'école très tôt, elle n'avait appris que des bribes jusqu'à ce qu'elle débarque sur le sol américain. Simon trouvait que c'était mignon. Pour Sia, c'était parfois une gêne. « C'est moins mignon quand je veux me faire embaucher et qu'on ne me comprend pas. » Heureusement, au club elle n'avait pas eu ce souci. Mais parce que le niveau n'était pas élevé. C'était des gens comme elle ici. Des gens qui n'avaient pas forcément été à l'école très longtemps. Ce qui n'était pas toujours le cas quand elle postulait dans des restaurants, des boutiques ou autres. Elle ne pouvait pas nier que la maîtrise de la langue était un plus. « C'est pour ça que je prends des cours. » Elle voulait mettre toutes ses chances de son côté, obtenir un diplôme. Parce qu'elle savait que c'était ce qu'aurait voulu Marco. Parce que son frère avait toujours été là pour la pousser. Pour l'encourager à faire ce qu'elle aimait, ce qui la rendait heureuse, lui donnait le sourire. Maintenant, même s'il n'était pas là, elle voulait que son aîné puisse être fier d'elle. Marco, qui aurait adoré Chicago, elle en était certaine. Il en parlait tellement. Il connaissait tout de cette ville. Et Siara savait que s'il avait été là, tout aurait été si simple avec lui. Tellement plus facile. Aujourd'hui elle devait affronter ça toute seule. Mais la difficulté, jamais Siara ne l'avait évité. Elle n'était pas du genre à fuir. Ce n'était pas dans son caractère. Et heureusement, sinon elle ne serait pas là. Elle serait encore dans cette cabane de fortune aux mains du gang. Mais elle s'était battue. Et elle était ici à présent. Elle n'avait pas envie que les gens décident pour elle. Elle voulait faire sa vie comme elle l'entendait, sans dépendre de quiconque. A la proposition de Simon, elle garda ses yeux noisettes sur elle. « Vraiment ? Je croyais que tu l'avais déjà fait. » Elle pensait que c'était un peu l'attraction de la ville. Un peu comme la Tour Eiffel à Paris. Mais peut-être que comme les gens la voyaient tous les jours, ils ne ressentaient pas forcément l'envie de la voir de plus prêt. C'était peut-être pareil pour Simon. Il était dans les affaires et vivait dans ce quartier depuis des années. Et elle ne doutait pas qu'il en sache plus que les guides qui parcourraient la ville avec quelques touristes à leurs côtés. Siara, elle pensait à Marco. Il aurait adoré. C'était certain. Il aurait aimé tout ça. Simon enchaînait en lui disant qu'il ne se voyait pas faire autre chose de la vie. Elle esquissa un nouveau sourire à sa première remarque. Puis elle était un peu surprise quand il lui parlait de comptabilité. « Je ne t'imaginais pas devant un cahier de compte. » Pas du tout. Elle, elle détestait les chiffres, les mathématiques. Elle était plutôt littéraire. Elle aimait lire, écrire. Simon il faisait les comptes du club. C'était peut-être pour ça qu'elle le voyait parfois très tard, installé au comptoir. « J'aurais aimé être aussi douée, cela m'aurait été évité certains problèmes. » Siara avait du mal à économiser. En même temps, elle avait un petit salaire. Une fois le loyer payé, les factures, il ne lui restait pas grand chose. Et le reste, elle le mettait dans son bocal à économies pour son école de danse. Il lui arrivait souvent de ne pas manger certains jours. Mais elle se disait que cela en valait la peine. « Alors tu es heureux ici. C'est le principal. » Elle hocha un peu la tête sans le quitter des yeux. C'était bien d'avoir trouvé sa place. Un endroit où il se sentait bien, accepté. C'était ce qu'elle avait toujours voulu en quittant le Brésil. Et elle ne désespérait pas de trouver ça ici, avec le temps.  


AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
https://forgottendelights.forumactif.com/t902-siara-monsters-are-
Simon Maslov
Simon Maslov
─ Dollars : 2312
─ Messages : 336
─ Je suis sur FD depuis le : 23/03/2018
─ Âge : 34
─ Emploi : Gérant du Chicago Strip Club.
─ Études : Il arrête bien trop tôt l'école.
Will you send me an angel ? (Siara) Empty
MessageSujet: Re: Will you send me an angel ? (Siara)   Will you send me an angel ? (Siara) EmptyLun 26 Nov - 0:22

Siara &
Simon

Will you send me an angel ?
Elle avait certainement raison la brune. La violence devrait être sans doute utilisée que pour se défendre. C'était compliqué pour le brun. Il savait parfois que la violence ne résolvait rien, mais ça faisait simplement du bien. L'adrénaline qui se répand dans ses veines. Cette sensation d'être le roi du monde pendant quelques minutes. Siara, elle pensait que cette ville serait différente. Différente de celle qu'elle avait quitté. Mais la violence peuple toutes les villes du monde entier. Nous avons tous en nous cette colère, cette jalousie, ce besoin de gouverner, d'être le meilleur. Simon, il ne répond pas à la déception qu'il avait entendue dans sa voix. Il fallait simplement qu'elle s'habitue. Si elle avait eu les moyens, elle aurait certainement connu un autre Chicago. Un autre quartier, habité par des hommes et femmes qui gagnent leurs vies. Sauf, que ce quartier est aussi gangrené par les gangs. Celui, de Simon. D'ailleurs, Elya, avait un appartement dans le nord de Chicago. Lorsque Simon y apparaissait, il savait que certains consomment de la drogue fournit par son gang, que d'autres se font de l'argent en plus en donnant des informations diverses au gang. Cette ville était irrécupérable et cela arrangeait bien le brun.

Il rit le brun, il trouve ça mignon le brun. Pourtant, la brune, ça ne la fait pas vraiment rire. Elle n'est pas habituée à cette langue nouvelle. Elle n'a pas encore tout le vocabulaire. Pourtant, elle s'en sort quand même assez bien, d'après l'avis du propriétaire du club. Enfin, tout ce que l'on demande ici, c'est surtout de ne pas parler, c'est de bouger son corps et de faire plaisir aux clients. Pas besoin, de maîtriser en détails la langue de Shakespeare. Alors, évidemment, pour Simon, il trouve cela mignon. Pour Siara, beaucoup moins, lorsqu'elle doit passer des entretiens. Son sourire disparaît un instant, laissant place à un froncement de sourcil soucieux. La brune, passait-elle des entretiens pour partir d'ici ? Certainement. Elle n'avait pas l'air de vouloir rester très longtemps comme danseuse au club. Ce qui était dommage, pour le brun. Elle prend même des cours. Cette fille, il se demande bien comment elle fait. Elle vient au club le soir, elle a un autre emploi, elle prend des cours de danse et des cours pour améliorer son anglais. Avait-elle vraiment des journées de vingt-quatre pour pouvoir tout faire ? Avait-elle assez de sommeil ? Simon, il lui jette de nouveau un regard, tout se posant un peu plus confortablement dans le canapé abîmé sur ce toit. Un petit havre de paix. Il lève la tête vers le ciel, ne savant quoi lui répondre. Puis la conversation passe rapidement vers le frère de la brune. Il aurait certainement fait le gangster tour, s'il avait pu débarquer dans cette ville. Alors, Simon, il lui propose tout simplement d'y aller avec elle. Il n'est pas son frère, mais étrangement, il voulait voir son sourire se dessiner sur ses lèvres à la brune. Elle a l'air surprise lorsqu'il lui propose, tout en lui demandant s'il ne l'avait pas déjà fait. Cela fait sourire le brun. C'était peut-être célèbre en dehors de la ville, mais il ne devait pas y avoir beaucoup de locaux dans ce bus. Quand on connaît la ville, on sait qu'elle est aux prises de gang, alors on n'a pas vraiment envie d'en entendre encore parler le week-end. « C'est pour les touristes. Mais, ça peut être drôle en ta compagnie. » Un sourire s'étale sur son visage. Il ne sait pas, s'il est trop transparent. Elle lui plaît et il ne s'en cache pas vraiment. Il ne cache pas son attirance pour une femme, mais Siara elle travaille pour lui et tout ceci pourrait jaser. Puis, après l'histoire avec Veronika, il ne sait pas s'il pourrait de nouveau avoir confiance avec une femme. Siara pouvait tout à fait être une infiltrée. Une fille qui a besoin d'argent, ce serait tellement facile de faire craquer le gérant du club avec une jolie fille.

Il se confie bien plus que d'habitude le brun. Il lui avoue qu'il aurait pu être comptable, mais finalement, il lui confie surtout qu'il était heureux dans ce qu'il faisait et qu'il n'aurait certainement pas fait autre chose de sa vie. Si son père n'avait pas été un gangster, s'il n'avait pas fait partie d'un gang. Il serait arrivé là, peut-être bien plus tard, mais il serait là, assis dans ce vieux canapé à regarder cette femme magnifique assise à ses côtés. « Tu m'imagines comment ? Tu penses que cet endroit tourne tout seul ? » Il sourit à sa remarque. Elle doit certainement le voir plus souvent à boire des verres au bar que de tenir les comptes, c'est certain. Mais, c'est tout de même lui qui fait tourner le club. « Tu es doué dans d'autres domaines. Personnellement, je ne sais pas danser. » Il lui rétorque alors que la brune à cette mauvaise habitude de se dénigrer. Elle est un peu comme Cass, elle aimerait être aussi douée que Simon, comme Cass, qui voudrait être aussi peu sensible que lui face à un type qu’il doit tuer. Pour Simon, chacun à ses faiblesses, comme chacun à ses forces. Simon, il n’est pas doué pour beaucoup de choses. Il pourrait les énumérer sur tous les doigts de sa main. Elle est heureuse Siara, pour lui, elle est heureuse qu’il ait trouvé sa place. Simon, il pourrait avoir mieux, mais finalement, il avait tout ce qu’il voulait dans ce lieu. « Tu sais, tu trouveras sûrement toi aussi, le bonheur dans cette ville. J’en suis certain. » Comme la dernière fois, il a cette envie de l’embrasser la brune. Pourtant, elle ne mérite certainement pas ses problèmes. Il passe ses doigts sur ses lèvres tout en la regardant dans les yeux. Il est sincère. Il veut véritablement qu’elle trouve son bonheur et il aimerait secrètement que son bonheur soit le sien.


Pando


@Siara Carvalho
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Will you send me an angel ? (Siara) Empty
MessageSujet: Re: Will you send me an angel ? (Siara)   Will you send me an angel ? (Siara) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Will you send me an angel ? (Siara)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

+
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
forgotten delights. :: CHICAGO, ILLINOIS :: SOUTH SIDE :: CHICAGO STRIP CLUB-
Sauter vers: