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 278|Cole ✻ home is not a place, it's a feeling

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Lawrence Nolan
Lawrence Nolan
─ Dollars : 230
─ Messages : 211
─ Je suis sur FD depuis le : 12/08/2018
─ Âge : 29
─ Quartier : South side
─ Emploi : Nolan vend du rêve et il le vend surtout avec son corps !
─ Études : Aucunes, il n’a même pas fini le lycée...
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MessageSujet: 278|Cole ✻ home is not a place, it's a feeling   278|Cole ✻ home is not a place, it's a feeling EmptyMar 28 Aoû - 4:52


home is not a place, it's a feeling
cole thompson & lawrence nolan
Certain on tout simplement plus de chance que d’autre. La vie s’est montré plus tendre, beaucoup plus clémente, privant d’autre de pouvoir en profiter. Cela, Lawrence l’avait compris depuis bien longtemps. Il ne faisait pas parti de ces gens qui pourrait s’en sortir dans la vie. Un triste sort qu’il avait commencé à accepter dès l’instant où il avait compris que si lui n’avait pas le droit à une vie comme il avait pu en rêver, sa sœur, elle, elle y aurait droit. Ses choix, sa vie, tout ce qui devait impliquer une décision, il la prenait en fonction de ce qu’il pourrait offrir à sa sœur Julia. Cette soirée, il l’avait accepté pour elle. Quittant la chambre d’un hôtel miteux du south side, il laissait son corps être soutenu par le mur. Il ne pensait pas à cette crasse, cette moisissure qui s’était propagé au fil du temps sur les remparts, dessinant des œuvres abstraites sur la tapisserie pittoresque. Son épaule ainsi que sa main étaient ses uniques soutient, alors qu’il peinait à mettre un pied devant l’autre. Il marchait par petit pas, grimaçant sous la douleur ressentie. Des larmes ravageaient même ses joues de porcelaine. Une chose que Lawrence ne faisait généralement pas, pleurer. Signe de faiblesse à ses yeux, il n’avait pas versé une seule larme depuis tellement d’année. Trop longtemps maintenant qu’il se montrait fort et pourtant, pendant une période qu’il préférait oublier, enfouir au plus profond de son esprit, il avait pleuré. Pleuré pour cette vie misérable qu’il avait. Pleuré parce que les gens de son entourage ne pouvaient l’accepter. Pleuré car il aspirait tellement à plus dans la vie, mais jamais ô grand jamais on lui avait offert plus qu’il ne méritait. Coup après coup, il avait appris qu’il devait se montrer plus fort que la vie elle-même. Et pourtant, ce soir, elle lui avait joué le pire des tours. Si Law était le genre de prostitué à avoir un minimum de principe et encore un peu de dignité, il savait dire non et s’il sut, il n’aurait très certainement pas accepté. Souillé comme il ne l’avait jamais été, c’est le dégoût de l’abus qui lui chavirait l’estomac. Il poussait la porte du motel, laissant la brise de la nuit caresser ses joues humides. S’il acceptait son triste sort, qu’il arrivait à se plaire dans cette vie, à cet instant il ne se sentait pas le cœur heureux. Ses doigts quittèrent la porte, le poussant à trouver un équilibre sur ses jambes faibles. Certaine personne ne possédait aucun respect pour les gens quel qu’il soit. La main tremblante, il sortait son portable de sa poche, le simple effleurement de l’appareil contre sa jambe lui décrochait une grimace. Il pu trouver toutefois la force de s’appeler un taxi, loin de souhaiter prendre un uber dans son état. Il séchait ses larmes contre la manche de sa veste, ravalant ses perles d’eaux salés comme il le pouvait. Désemparé, il se retrouvait face à une situation plus que compliquée. Retourner chez lui, sécuriser sa sœur de sa simple présence n’était pas une chose qu’il pouvait faire, pas dans son état actuel. Jamais il ne pourrait lui montrer cet aspect misérable de sa vie. Il était son modèle et il souhaitait bien continuer à la bercer d’illusion quant à ce qu’il était. Il aurait pu se tourner vers Aurora, mais encore, il ne pouvait se montrer devant sa meilleure amie dans cet état. Elle lui poserait des questions, elle chercherait à savoir pour le protéger, mais il n’avait pas besoin de protection, pas de sa part à elle. Elle possédait déjà une vie assez compliquée pour qu’il y ajoute son grain de sel. Un taxi s’arrêtait devant lui, frôlant la semelle de ses chaussures. N’attendant aucune invitation, le brun montait sur la banquette arrière donnant l’adresse de la seule personne en qui il avait assez confiance pour pouvoir arriver chez lui à l’improviste et obtenir son soutien. Le front appuyé contre la vitre du taxi, il posait son regard sur la ville. Endormie, elle était tout de même animée pas les oiseaux de nuit, ces personnes qui vivaient d’avantage la nuit plutôt que de déambuler le jour. Son portable vibrait dans sa main, son regard déviait à peine du panorama qui défilait sous ses prunelles noisette. Un simple coup d’œil, mais il apercevait le mot « sweetie » pseudonyme affectueux qu’il donnait à sa meilleure amie. Elle avait sans doute fini son taff. Lasse, il fermait son portable. Un dur silence radio de sa part, une chose dont il n’avait pas l’habitude. Le véhicule finissait sa course devant un immeuble qu’il avait déjà vu, pas à de nombreuse fois, mais assez pour dire qu’il y avait déjà mis les pieds pour s’en souvenir. Extirpant du taxi avec le peu de fort qui lui restait, après avoir payé sa course, il prenait la direction de la porte. De ce qu’il voyait les lumières semblaient toutes éteintes, mais peut-être qu’il se trompait. Peut-être que Cole ne dormait pas. Peut-être que si. Après tout, ça aurait été normal vu l’heure qu’il était. Mais qu’importe. Law était opiniâtre et il se fichait bien de réveiller quelqu’un. De déranger à sa nuit, mais dans l’état où se trouvait son corps, son esprit, il estimait qu’il y avait urgence… Les doigts tremblants, il posait son index sur le bouton de la sonnette, une fois, puis une seconde comme pour être certain que le jeune homme vivant dans cette demeure se réveil ou s’enquière de qui pouvait bien sonner à cette heure chez lui. Law trouvait appui avec son épaule contre le mur, sa tête tombant mollement dans le vide, laissant le peu de larme qui lui restaient s’écraser en silence sur le sol. Ce corps lourd, vide, il ne savait plus comment le porter. Il voulait tellement oublier ce moment où son corps avait vécu la plus exécrable des tortures…
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Cole Thompson
Cole Thompson
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─ Quartier : Downtown
─ Emploi : Adjoint du directeur Caleb Ryder, cabinet politique. Et secrétaire, ça dirait bien.
─ Études : De grandes études en politique pendant plusieurs années
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MessageSujet: Re: 278|Cole ✻ home is not a place, it's a feeling   278|Cole ✻ home is not a place, it's a feeling EmptyMar 4 Sep - 5:09

Sweet HomeCole x Lawrence
Le temps ne ramène pas les morts. Mais le temps peut parfois rendre le tout plus facile à vivre.
C’est ce que dit sa tante chaque jour depuis la mort de son mari, depuis qu’ils ont dû enterré Markus suite à son cancer en phase terminale. Depuis que la vie à quitté son corps, sa présence ce fait de moins en moins sentir dans la maison, et ce n’est qu’un vide froid qu’il a laissé en Cole. Des souvenirs, bien-sûr, mais son deuil est trop prononcé pour le moment pour voir autre chose que le vide qu’il a laissé. C’est si vide que parfois Cole à l’impression que son oncle est partit avec une partie de lui-même. Qu’il ne serra plus jamais le même jeune homme qu’il a été. Et bien-sûr, il a dû perdre la personne la plus significative à ses yeux en même temps que son poste est remis en question à cause de ce nouveau arrivant, Caleb, qui l’a remit en place de secrétaire, alors qu’il avait tant travailler pour devenir directeur. Cole sait que la vie est injuste : Combien de fois il en a payé les prix, combien de fois Markus le lui a dit.   La vie est injuste, c’est un fait, mais il pensait que après avoir tout perdu dans son emploi, la vie lui laisserait un peu de répit. Mais non, elle lui avait enlevé le seul homme qui avait toujours cru en lui. Rien ne le tenait hors de l’eau en ce moment. La douleur, la pression, ses insomnies, ça le rendait de plus en plus fou. Il n’y avait pas une nuit où il ne pensait pas à comment sa vie s’était tournée en désastre malgré tous ces efforts depuis des années pour devenir un des meilleurs politiciens. La vie était injuste. C’était un fait.

C’était le soir, et Cole était aller coucher sa tante, s’assurant qu’elle avait tout pour la nuit, avant de lui-même tourner les talons, allant vers sa chambre en se laissant tombé sur son lit, réglant son alarme pour demain. Il finit par retirer son chandail, se laissant tombé sur son lit en soupirant lentement, enfonçant sa tête dans son oreiller en gémissant. Pourquoi la vie devait être aussi injuste? Pourquoi il avait l’impression que, peu importe ce qu’il faisait, rien ne changerait à sa situation? Parfois, depuis l’arrivé de Caleb, il avait vraiment envie de repartir en Italie, là où il s’était sentit libre d’être celui qu’il voulait sans qu’un Monsieur Je Me Crois Tout Permis vienne l’enfoncer. Il se tourna sur le dos, fixant le plafond, alors que la maison était plongée dans le noir complet. Il se demandait si un jour, cela se calmerait entre lui et Caleb : Pour le moment, il ne ressentait que de la haine pour cet homme. De la haine et une attirance maladive qu’il détestait. Il détestait le fait que Caleb soit ce genre d’homme qui l’attirait. Il détestait que Caleb lui aille tout prit. Il détestait cet homme.

Par il ne sait quel miracle, il dû finir par s’endormir, car la sonnerie dans la maison qui retentit le fit brusquement sursauté, le faisant se réveiller d’un coup. Il se redressa dans le lit, surpris quand cela sonna une deuxième fois, lui assurant que cela ne venait pas simplement de son rêve. Il prit rapidement ses souliers, les enfilant, avant d’attraper un chandail pour le mettre, se levant du lit pour sortir de sa chambre.  Rassurant rapidement sa tante qui avait aussi entendu les sons, Cole finit par descendre en bas rapidement, allumant la lumière du hall d’entrée, avant d’ouvrir la porte de sa maison, prêt à renvoyer la personne qui venait le déranger à une heure aussi incongrue. Mais quand son regard croisa la silhouette de son protégé, il en oublia tout le reste. Plus rien ne comptait que Lawrence. Rapidement, Cole se sentit bougé, venant glisser ses bras autour de son protégé. « Lawrence! Tu es blessé? Tu m’entends? » Il vient rapidement le soulever dans ces bras, refermant la porte derrière eux pour venir porter doucement son ami sur le canapé, dans le salon.

Lawrence était son protégé et ce depuis déjà quelques temps. C’était un jeune homme qui vivait dans la pauvreté et qui devait vendre son corps pour pouvoir « bien » vivre. C’était un homme souvent perdu, qui vivait dans la douleur constante de ce voir offrir à des inconnus. Cole avait tant essayé de lui offrir une meilleure vie, de lui offrir un logis, mais Lawrence finissait souvent par retourné à sa vie de débauche : Cela amenait, justement, leur principale dispute. Cole voulait le bien de Lawrence, et Lawrence continuait de vivre cette vie que Cole détestait. Il détestait non à cause de son travail, mais à cause de la douleur que cela créé chez son protégé. Une fois que Lawrence fut installé sur le canapé, Cole alla rapidement chercher un verre d’eau et un tylenol, le ramenant à Lawrence pour qu’il prenne le médicament, s’agenouillant dans le même mouvement à genou devant le jeune homme. Il le regarda dans les yeux, son inquiétude venant prendre son regard. « Qu’est-ce qui c’est passé, Lawrence…? Explique moi… Tu as été blessé à quelque part? »
S’il avait perdu Markus, Cole ferait néanmoins n’importe quoi pour protéger Lawrence. Et pour lui, il était prêt à resté ici, à supporter Caleb encore des années seulement pour pouvoir protégé le jeune homme.
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Lawrence Nolan
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MessageSujet: Re: 278|Cole ✻ home is not a place, it's a feeling   278|Cole ✻ home is not a place, it's a feeling EmptyJeu 20 Sep - 18:55


home is not a place, it's a feeling
cole thompson & lawrence nolan
Son doigt relâchant la sonnette, il avait laissé retomber son bras mollement contre son corps. Ce corps lourd, douloureux, un corps qui ne semblait en aucun cas lui appartenir. Il ne souhaitait pas que celui-ci lui appartienne. Une réflexion stupide, mais il se sentait étranger dans sa propre enveloppe charnelle. Souillé. Il ressentait encore le contact de ces mains sur son corps. Il avait mal, mais il gardait la tête sur ses épaules, s’il s’effondrait, jamais il ne trouverait la force de se relever et il ne pouvait se laisser flancher, perdre pied, laisser ce monde l’engloutir. Il restait là sans bouger, attendant simplement qu’on vienne éclaircir ses ténèbres. La lumière du hall d’entrée s’ouvrait, illuminant son corps, ses vêtements sales. Il relevait son bras, venant essuyer son nez contre le tissu de sa manche, laissant une longue traîné de morve sur celle-ci. Il faisait de même pour ses yeux, se fichant bien de la propreté de cette manche. La porte s’ouvrait et il relevait la tête, regardant en travers de ses cils le visage de l’homme qui se trouvait devant lui. Cole. Il ne trouvait pas de mot pour décrire l’homme devant lui, mais il s’avait simplement qu’il était loin de tout ça. Loin de son rythme de vie. Loin de son univers. Et si d’autres personnes auraient pu être plus enclin à le comprendre, Lawrence n’avait pas besoin de ces gens. Il n’avait pas besoin de leur regard qu’il pourrait croiser n’importe où. Il voulait simplement un endroit où il se sentirait en sécurité. Le trentenaire en venait à le prendre dans ses bras, laissant le jeune Nolan stoïque, il ne s’attendait tellement pas à cette vague de chaleur, qu’il était resté figé. Enlacé, il laissait ses bras pendre près de son corps. S’il n’était pas tant en état de choc, sans doute aurait il repoussé l’homme. Ce dégoût d’être touché, il le ressentait à cet instant, mais paralysé par la peur, l’horreur, il ne laissait aucun mot sortir de sa bouche. Il ne bronchait pas plus lorsque le brun le soulevait du sol comme s’il ne pesait rien. Son visage affichait la douleur, certain endroit de son corps semblaient se déchirer. Il serrait les dents, fermait durement ses paupières. S’il ne désirait rien laisser paraître de tout ce qu’il pouvait ressentir, c’était mal parti. Il l’affichait même ouvertement, alors que le politicien le portait jusqu’au salon. Déposé dans le canapé, le brun grimaçait une fois de plus, alors qu’il posait son regard sur ses genoux. Ces tâches sur son pantalon, il savait ce que c’était. Dur, séché, il n’en restait pas moins qu’il savait, sa main venait frotter avec frénésie le tissu. Il s’arrêtait net dans ses mouvements en voyant Cole s’agenouillé devant lui, posant son regard sur l’homme, il déglutissait. « Merci. » disait-il en prenant le cachet et le verre d’eau. Docile, il le prenait alors qu’il savait que ça ne changerait rien à son état. C’est bien plus qu’un simple cachet qui lui redonnerait ce qu’il avait perdu ce soir-là. Le verre d’eau entre ses mains tremblantes, il posait son regard dans les prunelles inquiètes de l’homme. « Rien. Il ne s’est rien passé. » mentait-il préférant cela à lui dévoiler l’étendu de la vérité. De toute manière qu’est-ce que ça changerait ? Il n’était qu’une pute. Pour beaucoup de gens, il n’était rien. Il méritait même ce traitement qu’il avait subi. Un jouet de plaisir et un jouet n’avait pas son mot à dire. Jamais. Lawrence l’avait d’innombrable fois compris au cours de sa carrière. « J’ai simplement déplu à un client. » Encore un mensonge. Comment déplaire lorsqu’on se trouve à simplement être un réceptacle pour le plaisir. Ils se fichaient bien de qui pouvait être Lawrence. Et puis déplaire n’était pas une chose qui aurait pu causer les larmes du jeune homme, mais encore une fois c’était toujours mieux que cette vérité. Ses doigts pressaient le verre qu’il tenait toujours dans ses mains, il se mordait l’intérieur de la joue, étouffant une grimace alors qu’il sentait le coin de ses lèvres douloureuse, déchiré. « Je peux dormir ici ? » demandait-il tout de même, alors qu’il ne se voyait pas aller nulle part ailleurs en cet instant. Si l’homme le mettait dehors, il dormirait à la belle étoile.  
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Cole Thompson
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MessageSujet: Re: 278|Cole ✻ home is not a place, it's a feeling   278|Cole ✻ home is not a place, it's a feeling EmptyLun 24 Sep - 6:28

Sweet HomeCole x Lawrence
Une fois déposé sur le canapé du salon, Cole se permet de se séparé de lui pour aller rapidement chercher un médicament contre le maux de tête, les sourcils froncés. Il sait que la vie que mène Lawrence est l’opposé de la sienne : Lawrence est, dans un mot que Cole déteste et désapprouve, une pute, une prostitué. Cole appel plutôt ça un travailleur de sexe. Car, malgré ce que certains disent, c’est un travail, et ceux qui exerce ce travail devrait avoir les même droits que tout ceux qui travaillent : Vous n’avez pas besoin de les comprendre, mais vous avez l’obligation, en tant que personne, de les respecter.  Ce n’est pas une simple « pute » , un simple objet, c’est un travailleur, comme lui, comme tout le monde, qui offre son corps, sa vie, pour survivre dans un monde qui n’a pas été garant envers lui. Cole n’appellerait jamais Law’ « pute ». C’était un travailleur, oeuvrant dans le domaine du sexe.  Et c’était tout. Mais bien qu’il respectait ce travail, qu’il respectait Lawrence, cela ne l’empêchait pas de vouloir que Lawrence fasse autre chose de sa vie. Plusieurs fois depuis sa rencontre avec son protégé, Cole s’était disputé avec lui à propos de ça. Il souhaitait que Law’ aille mieux. Une job décente, que Lawrence aimerait sincèrement, mais surtout où il ne reviendrait pas en pleurant. Car il fallait être aveugle ou idiot pour ne pas comprendre que ces larmes venaient bel et bien de son métier. Une seule chose pouvait mettre autant Lawrence dans tout ces états, et Cole le connaissait assez bien pour le savoir. Mais cette fois, cela semblait bien plus grave, alors que le jeune homme le remerciait pour le médicament, le prenant. Cole hocha de la tête, lentement, alors qu’il glissait sa main dans les cheveux bouclés de Lawrence pour les effleurer, le regard triste.

Law’ semblait détruit. Encore plus, dévasté, autant de la douleur physique que mental. Il ne réagissait même plus réel à leur monde, comme s’il était ailleurs. « Tu sais, tu as toujours mentit très mal, Lawrence… », souffla le politicien en venant s’assoir à ses côtés, restant à une bonne distance de lui pour ne pas l’effleurer. « Tu ne peux pas dire ça, Law. ‘Simplement’? C’est bien plus que ça, Lawrence. Tu trembles, tu as mal, tu souffres de partout… Tu n’as pas simplement déplu à un client. Il t’a battu? Il t’a fait du mal? Tu sais, tu as le droit à un avocat, toi aussi. Tu as tes droits, Lawrence, tu restes un humain, une personne. Tu n’es pas un objet. », siffla le politicien. Il garda le silence en détournant le regard, avant d’hocher la tête. « bien-sûr que tu peux rester à dormir » , souffla l’homme en se levant. Il monta en haut rapidement, avant de revenir avec une couverture et un oreiller, qu’il plaça le tout sur le divan où était assit Lawrence. Il lui tendit la couverture, soupirant lentement. « Lawrence… Tu sais que tu es chez toi, ici? », dit lentement Cole en venant glisser sa main dans ses cheveux. « Je te protègerais, toujours. Et si tu dois avoir un avocat, je te le payerais sans problème… » dit Cole avec certitude. Il se redressa, se laissant tombé sur une chaise plus loin pour laissé à Lawrence le canapé. « Tu devrais te reposer, je ne reste pas loin, si tu as besoin de moi… » Il ne serait jamais loin, pas quand cela concernait son protégé.

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MessageSujet: Re: 278|Cole ✻ home is not a place, it's a feeling   278|Cole ✻ home is not a place, it's a feeling Empty

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