─ Quartier : North Side, dans un beau petit appartement.
─ Études : Etudiante dans le monde du sport, sa passion qui rythme sa vie.
Sujet: (Louis/Lilas) - Take care, little flower Mer 21 Mar - 1:20
Take care, little flower"Vous vous arrêtez une seconde et vous restez en arrière... Plus on tente d'aller de l'avant, plus le fait de ne jamais regarder en arrière est tentant. Le passé fait toujours surface pour nous botter le cul. Parfois on apprend de nouvelles choses sur le passé, qui changent tout ce que nous savons sur le présent." - Grey's Anatomy - Louis et Lilas - Ce soir, Lilas s'était programmé une petite sortie en compagnie d'une de ses vieilles amie, toutes les deux se connaissent depuis des années puisque leurs parents, tous les quatre des médecins, sont très amis et il n'est pas rare qu'ils dînent ensemble. Les deux jeunes filles ont alors développé une belle amitié et elle lui avait fait découvrir les joies des boîtes de nuit, étant du même monde que le sien, elle l'avait alors emmener au "Underground" et Lilas avait beaucoup aimé l'ambiance de cette dernière. Elles y étaient alors retournées de nombreuses fois toutes les deux et une fois de plus ce soir, elles étaient arrivées vers minuit et déjà l'ambiance battait de son plein. Elles s'étaient alors directement dirigées vers le bar pour boire un ou deux verres afin de se mettre dans l'ambiance, Lilas se laissant entraîner par son amie.
Lilas profitait pleinement de sa soirée, buvant quelques verres et dansant au milieu de la piste, elle oubliait tout à cet instant. C'est finalement vers trois heures du matin que son amie dut s'en aller rapidement à cause d'un appel de son père, laissant alors la petite blonde seule. Il était déjà tard, elle devait peut-être rentrer à son tour afin de pouvoir se reposer, après avoir repris sa veste ainsi que son sac, elle sortit alors de la boite de nuit et se dirigea vers une rue dans les environs pour attendre un taxi. Elle n'avait même pas remarqué qu'un homme, avec pas mal de verres dans le nez, l'avait suivie jusqu'ici. Il vient alors s'approcher d'elle, passant un bras autour de sa taille avant de prendre la parole : "Hey beauté, je peux te ramener jusque chez toi si tu le désires". Evidemment, il était pas mal insistant sur ses gestes et Lilas tentait de le repousser, mais il ne voulait pas la lâcher, se rapprochant même un peu plus à chaque fois pour se retrouver complètement collé à elle, pas difficile d'imaginer ses intentions. Rapidement, la jeune femme sentit alors une peur l'envahir, elle était totalement tétanisée et voulait s'enfuir loin d'ici mais, il la tenait bien trop fort. -
"Lâchez moi s'il vous plaît, je ne veux pas repartir avec vous ni vous rejoindre dans votre lit!"
Sujet: Re: (Louis/Lilas) - Take care, little flower Mer 21 Mar - 7:45
Take care, little flower"Vous vous arrêtez une seconde et vous restez en arrière... Plus on tente d'aller de l'avant, plus le fait de ne jamais regarder en arrière est tentant. Le passé fait toujours surface pour nous botter le cul. Parfois on apprend de nouvelles choses sur le passé, qui changent tout ce que nous savons sur le présent." - Grey's Anatomy - Louis et Lilas
Encore une fois ce fut la sonnerie de ton téléphone professionnel qui te sortit du sommeil, te forçant à tendre la main à quelques mètres de toi, plissant les yeux en essayant de déchiffrer les quelques mots qui dansaient sous ton regard encore endormi, toujours la même chose évidemment, les mêmes messages, des points de rendez vous, des noms de code qui désignaient la drogue que tu devais apporter, tu avais pris l'habitude depuis toutes ces années même si tu ne t'habituerais jamais à être réveillé en plein milieu de la nuit pour ça. Te traînant hors du lit, manquant de trébucher plusieurs fois sur la forme endormie de ton chat, enfilant des vêtements rapidement, pestant contre ces gosses qui ne savaient pas s'amuser sans drogues en boîte de nuit et qui n'avaient même pas la décence de te demander de venir en début de soirée, considérant que tu étais à leur disposition, ce qui était vrai d'une certaine façon, tu te mis en route, t'attirant probablement les regards mi-interrogateurs, mi-effrayés des personnes qui te croisaient, se demandant probablement pour quelle raison ce jeune homme à l'allure de voyou parlait tout seul en pleine rue et en pleine nuit.
Il était déjà trois heures du matin lorsque, enfin, tu atteins la boîte de nuit, sommant ton jeune client de te rejoindre dans une rue non loin de là et rapidement, ce qu'il fit heureusement. Une transaction habituelle, l'argent, la drogue passant d'une main à l'autre rapidement, discrètement, lorsque tu entendis un bruit. Attrapant par réflexe le gosse par le col de la veste pour le plaquer contre le mur, tu regardas autour de toi, la main glissée dans la poche de ta veste, les doigts posés sur ton arme dans un contact qui te rassurait toujours, prêt à réagir au moindre mouvement suspect ce furent des cris qui t’alertèrent, une voix de femme non loin de là même si tu n'arrivais pas à distinguer clairement ses propos.
« Merde... »
Ce fut tout ce que tu réussis à dire, faisant signe au gamin de retourner à sa fête, renonçant définitivement à l'idée de rentrer chez toi pour te recoucher alors que tu prenais la direction des cris, tombant presque nez à nez avec ce que tu aurais identifié comme un couple en train de se peloter si tu n'avais pas croisé le regard de la jeune femme, un regard de détresse qui ne put t'inspirer comme sentiment que l'horreur puis la colère, tu étais pourtant quelqu'un de calme, tu ne t'énervais que rarement, en arrivait aux mains encore moins souvent, pourtant en voyant cet homme continuer à se coller à cette femme qui n'arrivait même plus à se débattre, tétanisée, paralysée, tu la sentis presque physiquement se répandre dans tes veines, comme un poison, la haine, alors que sans même réaliser ce que tu faisais, tu tirais l'homme en arrière pour le forcer à te faire face
« Elle t'a dit non »
Et sans être capable de te retenir plus longtemps, ton poing s'écrasa contre son visage, ses os craquant sous tes doigts, son sang se mêlant au tien alors qu'au sol il bégayait, bafouillait des phrases insensées, des menaces sur une future plainte pour coups et blessures, espérant probablement t'intimider mais tu étais hors d'atteinte, hors de contrôle
« Ah oui ? Et tu crois qu'ils vont dire quoi quand je vais raconter ce que tu faisais ? Allez dégage »
L'attrapant par la veste tu le forças à se relever avant de le pousser à s'enfuir, ne le lâchant pas des yeux avant qu'il ait quitté ton champ de vision, ce fut seulement à cet instant que tu reportas ton attention sur la jeune femme d'un air inquiet et sincèrement concerné
─ Quartier : North Side, dans un beau petit appartement.
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Sujet: Re: (Louis/Lilas) - Take care, little flower Mer 21 Mar - 20:03
Take care, little flower"Vous vous arrêtez une seconde et vous restez en arrière... Plus on tente d'aller de l'avant, plus le fait de ne jamais regarder en arrière est tentant. Le passé fait toujours surface pour nous botter le cul. Parfois on apprend de nouvelles choses sur le passé, qui changent tout ce que nous savons sur le présent." - Grey's Anatomy - Louis et Lilas - Cet homme était un peu plus insistant chaque minute, approchant dangereusement ses mains de sa poitrine alors que son corps tremblait de partout, elle était incapable de faire quoi que ce soit. C'était comme si elle n'était même plus consciente de ses faits et gestes, comme si cette saloperie avait désormais le contrôle sur elle. Elle aurait aimé pouvoir prendre ses jambes à son cou et s'enfuir loin, mais elle n'y arrivait pas malgré que ce n'était pas la volonté qui manque. Heureusement pour elle, quelqu'un avait entendu ses cris de détresse et était venu jusqu'à elle pour l'aider, une véritable chance. Quelques minutes plus tard, ce dernier sépara alors l'homme du corps de la jeune femme et tout s'enchaîna très vite par la suite, lorsqu'elle se rendit compte qu'elle était saine et sauve, il était déjà au sol avec du sang coulant de son nez. Lilas croisa son regard un instant et adorable comme elle est, elle ressentit presque sa douleur, un frisson lui parcourut alors le corps.
Quelques minutes plus tard, la blonde reprit enfin ses esprits, réalisant ce qui venait de lui arriver mais surtout comment est-ce qu'elle aurait pu finir... Elle aurait pu être violée, kidnappée voir même tuée au pire. L'homme qui se trouvait face à elle venant tout simplement de lui sauver la vie bien qu'elle ne connaissait même pas son prénom pourtant son visage ne lui était pas inconnu et elle avait cette drôle d'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Elle passa alors une main dans sa chevelure en le regardant un instant, se mordillant légèrement la lèvre inférieure, elle se sentait légèrement gênée de cette situation. Elle finit par hocher simplement la tête -
"Un peu secouée mais oui ca va... Disons que ca aurait pu être bien pire si vous n'aviez pas été là pour m'aider. Je ne sais pas comment je pourrais vous remercier, dites-moi? Vous m'avez sauvé la vie après tout."
- Lilas était sincère dans ce qu'elle disait, elle se sentait reconnaissante envers ce jeune homme et se devait de lui rendre quelque chose en retour bien qu'elle se doutait qu'il avait certainement fait ca de bon coeur : syndrome de la demoiselle en détresse quand tu nous tiens. -
"Est-ce que j'ai le droit de savoir quel est le prénom mon superman au moins? "
Sujet: Re: (Louis/Lilas) - Take care, little flower Sam 24 Mar - 6:16
Take care, little flower"Vous vous arrêtez une seconde et vous restez en arrière... Plus on tente d'aller de l'avant, plus le fait de ne jamais regarder en arrière est tentant. Le passé fait toujours surface pour nous botter le cul. Parfois on apprend de nouvelles choses sur le passé, qui changent tout ce que nous savons sur le présent." - Grey's Anatomy - Louis et Lilas
Après avoir forcé son agresseur à s'enfuir, non sans avoir fait usage de la manière forte, tes mains en portant même encore à cette instant les traces sanglantes, tu finis par te tourner vers la jeune femme que tu venais de sauver, lui demandant si elle allait bien même si tu ne pouvais que te douter de la réponse. Pour avoir été toi-même agressé quelques semaines auparavant, pour en garder même encore aujourd'hui les séquelles, cette cicatrice qui traversait dorénavant ta joue et resterait probablement ainsi ancrée dans ta chair pour le restant de tes jours, tu ne savais que trop bien l'horreur que représentait une telle agression, la peur qui s'insinuait dans les veines et la perspective d'une mort certaine qui s'intensifiait à chaque seconde alors tu ne fus pas surpris lorsqu'elle te dit être encore un peu secouée, usant d'un euphémisme qui fit se dessiner un sourire sur tes lèvres, toutefois elle avait raison, si tu n'avais pas été là pour l'aider, pour lui porter secours, si tu avais décrété pour une raison ou une autre que ce mioche pouvait faire appel à un autre dealer que toi, si tu avais été en retard ou en avance de quelques minutes, les choses auraient pu être bien pire pour elle et le simple fait d'y songer t'effrayait, combien de personnes comme elles étaient victimes d'hommes comme lui sans que personne n'intervienne ? Tu n'étais pas vraiment sûr de vouloir y penser, préférant plutôt te concentrer sur les mots de la jeune femme. Elle te demandait comment elle pourrait te remercier pour ton geste et en toute honnêteté tu ne voulais rien, n'attendait rien d'elle, tu avais simplement agis par instinct, sans chercher quoique ce soit, tu étais pourtant tout sauf quelqu'un de bien, tu avais un nombre incalculable de défaut mais là était probablement une de tes rares, peut-être même ta seule qualité, tu ne laissais personne seul face à un danger quelconque, toutefois pour éviter de donner cette impression que tu jugeais désagréable de modestie feinte, tu te forças à lui répondre, toujours ce même sourire aux lèvres, se muant juste d'un sourire plutôt compatissant à un sourire amusé.
« En arrêtant de me vouvoyer pour commencer ? J'ai que 24 ans, je suis pas encore si vieux »
Tu savais pertinemment que pour beaucoup le vouvoiement était une simple marque de respect et de politesse, tu l'utilisais également lorsque tu t'adressais à un supérieur hiérarchique ou à toute autre personne avec qui tu n'avais pas -pour le dire vulgairement- élevé les cochons ensemble, mais dans la bouche de cette toute jeune femme, il te donnait surtout l'impression d'avoir soudainement l'âge de ton père ce qui était plutôt désagréable, tu ne pensais pas avoir déjà l'air si âgé, du moins pas la dernière fois que tu avais croisé ton reflet dans un miroir.
Toujours sans te départir de ton sourire, tu relevas les yeux vers elle alors qu'elle prenait la parole à nouveau, te demandant si elle pouvait avoir au moins le droit de connaître le nom de celui qu'elle décrivait comme son Superman, ce qui te fit rire malgré toi car tu n'avais rien à voir avec le justicier en collant, à part avoir sauvé une personne qui en avait besoin, à vrai dire dans l'univers de DC Comics tu aurais probablement eu le rôle d'un méchant, un de ces types véreux qui gangrenaient les villes avec leurs trafics louches et leurs gangs, encore une fois une nouvelle preuve que la réalité était bien plus nuancée que la fiction, que les rôles ne se limitaient pas qu'aux gentils et aux méchants, au bien ou au mal, la plupart des humains étaient en vérité un savant mélange des deux, aujourd'hui, dans son histoire à elle, tu étais le gentil, demain tu pouvais tout aussi bien endosser le rôle du méchant dans l'histoire d'une toute autre personne, tu ne te doutais pas à cet instant qu'elle te connaissait d'ailleurs sous les traits du méchant de l'histoire d'une personne qui lui était proche.
« Je m'appelle Louis, Louis Evans et toi ? »
C'était étrange pour toi de prononcer ton nom, particulièrement dans ce quartier, à une époque il avait signifié quelque chose ici, à une époque Louis Evans était quelqu'un ici, c'était un fils, c'était un frère, aujourd'hui il n'était plus personne, un murmure, un souvenirs, un fantôme happé par les gangs et le South Side Tu lâchas un soupir avant de te passer une main dans les cheveux, il était trop tard pour la nostalgie.
─ Quartier : North Side, dans un beau petit appartement.
─ Études : Etudiante dans le monde du sport, sa passion qui rythme sa vie.
Sujet: Re: (Louis/Lilas) - Take care, little flower Sam 24 Mar - 18:32
Take care, little flower"Vous vous arrêtez une seconde et vous restez en arrière... Plus on tente d'aller de l'avant, plus le fait de ne jamais regarder en arrière est tentant. Le passé fait toujours surface pour nous botter le cul. Parfois on apprend de nouvelles choses sur le passé, qui changent tout ce que nous savons sur le présent." - Grey's Anatomy - Louis et Lilas - Ce soir, elle avait évité le pire et peut-être que si cet inconnu n'avait pas été là, elle serait sûrement dans les bras de cet inconnu qui voulait certainement faire des choses pas très catholiques avec elle. Elle qui est si douce et pure aurait perdu son innocence sans son consentement mais surtout d'un viol, la pire chose qu'il puisse arriver certainement et qui lui aurait valu de nombreuses séquelles par la suite. Elle vouait alors un grand respect au jeune homme qui se trouvait face à elle, à tel point qu'elle n'avait même pas osé le tutoyer bien qu'il ne semble pas plus âgé qu'elle. Elle jouait alors avec l'une des mèches de sa chevelure, assez nerveusement. -
"Non c'est vrai... Tu n'es pas si vieux que cela, bien que tu es quand même plus âgée que moi. Je n'ai que dix-neuf ans, je suis une enfant à côté! "
- Elle écouta alors le reste de ses paroles et lorsqu'elle entendit son prénom, la blonde haussa alors un sourcil... Elle l'avait déjà entendu, en plus d'avoir l'impression d'avoir déjà vu ce jeune homme quelque part. Elle essaya alors de mettre au clair ses pensées pour chercher d'où est-ce qu'elle pourrait le connaître lorsqu'une conversation entre elle et son beau-frère, Gabriel, lui revient en tête. Maintenant, c'était plus clair. Elle se souvenait qu'il avait dit avoir un frère au prénom de Louis mais que ce dernier n'avait pas accepté son homosexualité et l'avait donc laissé tomber, ce qui l'avait profondément blessé. Etant très proche de ses frères et soeurs, elle ne pouvait qu'imaginer sa douleur, elle n'aurait jamais supporter d'être éloignée de l'un d'eux ou que l'un lui aurait tourné le dos. Bien qu'elle avait à la base une mauvaise image de ce Louis en question, elle ne pouvait plus vraiment lui en vouloir désormais... Peut-être qu'elle pourrait même lui parler à propos de cela, elle apprécie énormément Gabriel alors elle pourrait l'aider à arranger les choses. -
"Enchantée de faire ta connaissance Louis, contente de pouvoir croiser le frère de Gabriel. Moi c'est Lilas, Lilas O'Connel, la petite soeur de William. Gabriel m'a déjà parlé de toi."
- Elle avait dit cela sur un ton calme, signe qu'elle n'était pas là pour lui reprocher quoi que ce soit puisque avant de porter des jugements, elle préfère se faire une propre idée de la personne bien qu'évidemment, son impression n'est pas forcément bonne vis-à-vis de ce qu'il a fait à son frère mais d'un autre sens... Il l'avait certainement sauvé d'une vie de déprime. Lorsqu'il lui parla de l'a raccompagner quelque part, Lilas se rendit compte qu'elle avait donc presque oublié la raison pour laquelle elle se trouvait là. Elle devait attendre un taxi après que son amie soit parti en urgence d'ailleurs avec tout cela, il lui semblait d'en avoir vu aucun passer. -
"J'attendais un taxi... Mais vu l'heure, je crains qu'ils ne passeront plus. Je ne vis qu'à quelques kilomètres d'ici mais je ne voudrais pas te déranger, tu as déjà fait beaucoup."
Sujet: Re: (Louis/Lilas) - Take care, little flower Dim 25 Mar - 6:37
Take care, little flower"Vous vous arrêtez une seconde et vous restez en arrière... Plus on tente d'aller de l'avant, plus le fait de ne jamais regarder en arrière est tentant. Le passé fait toujours surface pour nous botter le cul. Parfois on apprend de nouvelles choses sur le passé, qui changent tout ce que nous savons sur le présent." - Grey's Anatomy - Louis et Lilas
C'était étrange pour toi de prononcer ton nom dans ce quartier, comme si le passé refaisait brutalement surface, Louis Evans avait été quelqu'un ici avant de devenir un secret, un sujet que plus personne n'abordait, il avait été un fils, il avait été un frère, un enfant heureux de vivre, toujours le sourire aux lèvres, du moins avant que la réalité ne le rattrape, avant qu'il ne réalise qu'il ne serait jamais à la hauteur de son aîné si parfait, qu'il serait toujours l'enfant compliqué, le môme mal aimé, le boulet, celui qui dérangeait, se persuadant même de temps à autre que les choses auraient été plus simples s'il n'était tout simplement pas né, une haine de soi-même, une haine des autres, qui l'avait conduit dans les rues, qui l'avait conduit vers d'autres rencontres, des personnes qui eux l'aimaient vraiment, qui eux l'acceptaient, faisant disparaître le môme adorable au sourire d'ange pour le transformer en souvenir, en fantôme du passé que le southside et les gangs avaient happé. C'était étrange de se souvenir de ça, de se souvenir de cette vie là, cet enfant là, douloureux aussi, tu te demandais parfois, souvent, et surtout à cet instant précis, même si pourtant les choses s'arrangeaient avec Gabriel en ce moment, ce qu'aurait été ta vie si tu ne t'étais pas tourné vers le crime et l'illégalité, tu aurais pu continuer à être son petit frère, tu aurais été avec lui à chaque instant de sa vie, il aurait été là à chaque instant de la tienne, tu aurais pu être avec lui le jour de son mariage, tu te serais moqué de lui, de son allure de pingouin dans son costume, tout en étant fier de lui, fier de le voir s'unir à l'homme de sa vie, mais au lieu de ça ce jour là tu étais chez toi, dans ton appartement merdique du southside, ce jour là tu avais pris de la drogue pour la première et seule fois, pour oublier, tu avais frôlé la mort, pour ne plus ressentir le poids de tes choix et de tes regrets, c'était à se demander comment tu faisais pour encore réussir à soutenir ton propre regard lorsque tu croisais ton reflet dans le miroir après tout ça, comment tu faisais pour ne pas y écraser ton poing en hurlant « Qu'est-ce que tu es devenu Louis, qu'est-ce que la vie et tes choix ont fait de toi ? »
Une nouvelle fois ce fut la voix de la jeune fille en face de toi qui te sortit de tes pensées brusquement alors qu'elle se présentait, toutefois ce ne fut pas son prénom qui te frappa, ce furent les mots qui suivirent, elle était la petite sœur de William, Gabriel lui avait parlé de toi, de toutes les personnes qui habitaient cette ville, des milliers d'inconnus qui chaque jour arpentaient les rues, de toutes les jeunes filles qui se faisaient agresser, il avait fallu que tu viennes en aide à la fille du mari de ton frère, à ta belle-soeur, en somme, que tu ne connaissais pas, qui ne te connaissait pas, ou de toute évidence que par les mots de ton frère, des mots qu'il n'avait probablement pas encore eu le temps de corriger et que tu n'imaginais que trop bien, à ses yeux tu devais être Louis, le frère de Gabriel, tellement homophobe qu'il était devenu violent après son coming out, tellement homophobe qu'il avait refusé d'être présent le jour de son mariage, qu'il avait disparu du jour au lendemain sans laisser de traces, Louis, ce lâche.
« Ouais...Et pas en bien j'imagine »
Tu lâchas un soupir, te passant une main dans tes cheveux qui devenaient définitivement trop longs alors qu'un petit sourire se dessinait sur tes lèvres malgré toi, tu l'avais mérité au fond cette situation, c'était probablement simplement le karma qui venait régler ses comptes avec toi.
Frissonnant sous ta veste en cuir et prenant soudain conscience du froid, de l'air glacial de la nuit qui s'insinuait sous tes vêtements, tu réalisas que Lilas, dans la tenue dans laquelle elle était, devait littéralement être en train de geler, même si le choc, l'adrénaline l'en protégeait probablement encore dans l'immédiat, toujours sans te départir de ton sourire tu lui tendis la main, celle qui n'était pas tâchée du sang de l'homme que tu avais frappé, bien évidemment
« Allez viens je vais pas te laisser rentrer seule après ce qu'il s'est passé. Je t'expliquerai en conduisant ce qu'il s'est vraiment passé avec Gabriel si tu veux, la vraie version est pas forcément beaucoup plus glorieuse, ni beaucoup plus belle mais au moins dans celle là je suis pas un connard homophobe, c'est déjà ça de pris non ? »
Tu t'étonnais toi-même de prendre les choses aussi bien, aussi calmement,, tu avais ce sourire qui refusait de quitter tes lèvres, alors que tes yeux vagabondaient autour de vous, sur le ciel et ses étoiles, la lune qui se dessinait au dessus des immeubles, même la lumière des réverbères ne te paraissait plus aussi glauques que d'habitude, tu te sentais réellement bien pour la première fois depuis longtemps
─ Quartier : North Side, dans un beau petit appartement.
─ Études : Etudiante dans le monde du sport, sa passion qui rythme sa vie.
Sujet: Re: (Louis/Lilas) - Take care, little flower Lun 26 Mar - 19:22
Take care, little flower"Vous vous arrêtez une seconde et vous restez en arrière... Plus on tente d'aller de l'avant, plus le fait de ne jamais regarder en arrière est tentant. Le passé fait toujours surface pour nous botter le cul. Parfois on apprend de nouvelles choses sur le passé, qui changent tout ce que nous savons sur le présent." - Grey's Anatomy - Louis et Lilas "Effectivement, pas forcément en bien... Du moins les derniers événements, sinon il m'a aussi raconté les bonnes choses avant, lorsque vous étiez plus jeune. L'enfance est toujours l'époque parfaite après tout, c'est après que tout se complique."
- Il est vrai qu'elle est très proche de Gabriel, qu'elle considère comme un frère, bien qu'il ne l'est pas officiellement, c'est tout comme et puis après tout, il fait partie de la famille. Le jour de leur mariage, Lilas avait été comblée de les voir si heureux, elle n'aurait manqué ca pour rien au monde et depuis, c'était toujours pareil. Évidemment, ils avaient eu des coups de mous où tout n'allait plus très bien, comme dans chaque couple mais ce n'était que de passage et heureusement. Lilas serait presque triste si un jour, ils ne venaient à ne plus être ensemble cependant elle est certaine de rester en contact avec Gabriel, sauf s'il fait du mal à son grand frère bien sûr, dans ce cas-là, ce serait quelque chose qu'elle n'accepterait pas. De tous ses frères et soeurs, Lilas est pourtant la plus compréhensive, elle est prête à accepter toutes leurs décisions, à partir du moment où ils sont heureux, c'est le principal alors quand son frère lui a annoncé son homosexualité, elle l'avait simplement pris dans ses bras en lui disant que ca ne changeait rien pour elle puis par la suite il lui avait présenté Gabriel, immédiatement le courant est très bien passer entre eux puisqu'il semblait être un homme bien, parfait pour lui. Tandis que son frère, Louis, elle avait peut-être un mauvais aperçu à la base, mais au final, le mieux était de se faire sa propre idée, elle venait encore d'en avoir la confirmation. Pour le moment, c'était plutôt bien partie pour qu'elle soit bonne finalement. -
"Je te remercie oui... A vrai dire, tu m'arranges même, je dirais mais je préférais ne pas te déranger quand même. Je suis prête à écouter ta version de l'histoire même si au final, je n'ai pas une si mauvaise impression que ca de toi. Là, tout ce que je vois, c'est un jeune homme qui vient de me sauver d'un enfer dont je ne serais jamais ressortie la même et qui est prêt à me reconduire chez moi pour m'éviter une autre connerie de ce genre et je préfère cette version plutôt qu'un connard homophobe. J'ai toujours pensé que c'était mieux de se faire sa propre idée d'une personne."
- Dit-elle avant de prendre ta main dans la sienne pour s'avancer jusque ta voiture. C'était peut-être le destin finalement, que ce soit justement le frère de Gabriel qui soit venu l'aider. Ce quartier, elle pensait le connaître comme sa poche, se disant que de toute façon, rien ne pourrait lui arriver. Après tout, qui voudrait s'attaquer à une jeune femme aussi douce et fragile qu'elle? Puis elle vit ici depuis toute petite, bien qu'il y a déjà eu quelques histoires, c'est assez calme dans l'ensemble ou du moins il est rare qu'il arrive quelque chose de grave. Mais les apparences sont parfois trompeuses et ce soir elle l'a apprit à ses dépends, elle n'est plus là de sortir seule quelque part. Au moins, peut-être que ca lui aura servi de leçon. Elle te suivait alors à travers les rues pour finalement arriver devant ta voiture, après que tu l'ais ouverte, elle monta alors côté passager. Après que tu aies fait la même chose, elle tourna alors le regard vers toi. -
"Je te suis redevable après ce que tu viens de faire alors si un jour tu as besoin de quelque chose ou d'un service, je te laisserais mon numéro pour que tu puisses me contacter ! C'est la moindre des choses tout de même. Sache aussi que j'ai de bonnes relations avec ton frère alors si tu as besoin que je lui passe un message ou quelque chose, tu n'as qu'à me le dire et ce sera aussitôt fait."
Sujet: Re: (Louis/Lilas) - Take care, little flower Mer 28 Mar - 4:34
Take care, little flower"Vous vous arrêtez une seconde et vous restez en arrière... Plus on tente d'aller de l'avant, plus le fait de ne jamais regarder en arrière est tentant. Le passé fait toujours surface pour nous botter le cul. Parfois on apprend de nouvelles choses sur le passé, qui changent tout ce que nous savons sur le présent." - Grey's Anatomy - Louis et Lilas
En effet, il n'avait pas forcément parlé en bien de toi, du moins pour les derniers événements, tu ne pouvais pas lui en vouloir, ce que tu avais fait n'était pas pardonnable, d'aucune manière, peu importe tes raisons et à sa place tu aurais probablement agis exactement de la même façon, ainsi tu ne réagis pas vraiment lorsqu'elle confirma tes doutes, ce furent plutôt les mots suivants qui retinrent ton attention : Il avait tout de même parlé des bons moments, tout de même parlé de ton enfance, et sans que tu n'arrives vraiment à l'expliquer, le savoir te touchait plus que de raison, il aurait pu juste t'insulter, juste raconter à tous ce qu'il y avait de pire chez toi mais non il avait pris le temps de parler de l'enfant que tu étais, ce petit gamin qui le collait constamment, qui voulait devenir comme lui, qui voulait être lui, ce petit gamin trop gentil, trop doux qu'on embêtait à l'école et qu'il venait défendre, tu ne savais pas trop ce que tu ressentais à cet instant précis, cela prouvait bien encore une fois à quel point il tenait à toi, à quel point tu lui avais manqué, tout le mal que ton absence lui avait fait, tu avais juste envie de pleurer, une boule dans la gorge, les larmes aux yeux, un petit sourire triste sur les lèvres mais tu fis de ton mieux pour prendre sur toi, pour le cacher, lui tendant juste la main pour qu'elle te suive jusqu'à ta voiture, lui proposant de lui raconter ta version de l'histoire, elle n'était pas forcément beaucoup plus belle, ni beaucoup plus glorieuse, elle était pathétique, elle était sombre, le récit de la déchéance d'un gosse qui avait toutes les cartes en main et qui avait juste tout foutu en l'air y compris lui-même mais au moins dans cette version là tu n'étais pas un connard homophobe, c'était déjà ça de pris, et elle semblait plutôt d'accord.
En silence, sa main dans la tienne, elle te suivit à travers les rues jusqu'à l'endroit où tu avais laissé ta voiture, montant du côté passager alors que tu fis de même côté conducteur, secrètement satisfait d'avoir nettoyé ta voiture récemment, tu n'aurais pas vraiment aimé la faire monter dans la poubelle ambulante qu'elle avait été, seule flottait dans l'air une odeur si caractéristique de parfum pour homme, bonbons à la menthe et cigarettes mêlés. Tu retiras ta veste rapidement, geste que tu ne faisais que rarement en compagnie d'inconnus, trop effrayé à l'idée qu'ils puissent voir le tatouage de ton gang sur ton poignet mais puisque tu t'apprêtais en tous les cas à lui révéler la vérité tu ne t'en préoccupais pas vraiment, tu doutais même qu'elle connaisse la signification du symbole en toute honnêteté.
Tu relevas les yeux vers elle alors qu'elle reprit la parole, te disant à nouveau qu'elle t'était redevable pour ce que tu avais fait ce soir, qu'elle te laisserait son numéro pour que tu puisses la contacter à l'avenir, te proposant même de faire passer un message à Gabriel, ce qui t'arracha un sourire, cette gamine, tu ne détectais pas en elle la moindre once de méchanceté, elle était juste douce, attentionnée, gentille, probablement trop pour ce monde même, tu ne la connaissais pas et pourtant tu avais soudain peur qu'il lui arrive quelque chose, qu'on s'en prenne à elle, qu'on profite d'elle.
« Je te laisserai mon numéro aussi, j'ai l'habitude de devoir traverser la ville rapidement pour le travail donc hésite pas si t'as de nouveau besoin d'un peu d'aide d'accord ? Tu me promets ? »
Tu savais que c'était contre les règles, de donner ton numéro professionnel à quelqu'un à qui tu ne vendrais de toute évidence jamais de drogues mais ce téléphone là tu avais l'obligation d'y répondre et rapidement, tandis que l'autre tu avais plutôt tendance à ne jamais savoir où tu avais bien pu le déposer.
« Et t'en fais pas, avec Gabriel c'est en train de s'arranger »
Évidemment tu passas sous silence les circonstances de votre soudaine réconciliation, pas réellement désireux de raconter à nouveau ton agression et ce qui en résultait, elle ne te connaissait pas, ne t'avait jamais connu avant, de fait elle ne pouvait pas savoir que la cicatrice qui barrait ta joue était toute nouvelle, elle ne risquait pas de poser de questions.
Tendant la main pour allumer un peu le chauffage avant de démarrer, tu laissas le silence s'installer, planer quelques instants avant de te lancer -enfin- dans tes confessions.
« J'ai rejoint un gang quand j'avais 16 ans, j'allais pas bien du tout à l'époque, mes parents ont toujours attendu de moi que je sois comme Gaby mais j'avais beau essayer j'y arrivais pas, et je supportais plus ce qu'ils disaient de moi, j'ai fini par craquer et je me suis réfugié là où j'ai pu, c'est con je sais mais je me sentais à ma place avec eux, c'est toujours le cas d'ailleurs »
Tu souris, un peu tristement, c'était con mais c'était comme ça, il n'y avait aucun autre endroit sur terre où tu te sentais à ta place si ce n'est dans la rue, avec eux.
« Pendant deux ans je l'ai caché à tout le monde mais avec le temps c'est devenu trop sérieux et trop dangereux pour ma famille alors j'ai décidé de faire un truc suffisamment grave pour les forcer à m'oublier, je savais pas quoi mais Gabriel a fait son coming out à ce moment là, je m'en suis servi et je suis juste parti »
Sans laisser de traces, sans plus jamais donner de nouvelles, à part peut-être un bref message de temps à autre pour annoncer que tu étais encore vivant.
« J'en suis pas fier et je sais que c'était une connerie maintenant, qu'on peut pas forcer les gens à nous oublier mais à l'époque j'y croyais vraiment »
─ Quartier : North Side, dans un beau petit appartement.
─ Études : Etudiante dans le monde du sport, sa passion qui rythme sa vie.
Sujet: Re: (Louis/Lilas) - Take care, little flower Jeu 5 Avr - 15:54
Take care, little flower"Vous vous arrêtez une seconde et vous restez en arrière... Plus on tente d'aller de l'avant, plus le fait de ne jamais regarder en arrière est tentant. Le passé fait toujours surface pour nous botter le cul. Parfois on apprend de nouvelles choses sur le passé, qui changent tout ce que nous savons sur le présent." - Grey's Anatomy - Louis et Lilas - Une fois dans la voiture, Lilas sentit enfin que le danger était derrière eux et qu'ici, dans la voiture, ils ne risquaient rien. Elle espérait d'ailleurs que le gars avait bien compris la leçon et qu'il n'essayerait pas de recommencer avec une autre fille ou alors qu'il essayait de se venger donc de venir s'en pendre à Louis, dans ce cas-là, elle ne se le pardonnerait jamais. Toutefois ce dernier semblait avoir à coeur de l'avoir aidé ce soir et il comptait même bien lui laisser son numéro de téléphone portable au cas où il lui arriverait encore quelque chose. Il n'était donc pas si méchant que ce qu'elle avait entendu finalement, il semblait même être plutôt généreux comme garçon même si après, elle ne le connaissait pas personnellement et dans la vie de tous les jours puis il était hors de question qu'elle abuse de sa gentillesse. -
"Seulement, si c'est quelque chose d'urgent dans ce cas... Je ne vais pas te déranger pour n'importe quoi non plus. Tu vas vite en avoir marre de jouer les super-héros sinon même s'il ne m'était encore jamais arrivé ce genre de truc auparavant. J'espère que ca n'arrivera plus non plus d'ailleurs. "
- Par la suite, Lilas s'installa alors tranquillement dans le siège passager avant de tourner son regard vers toi lorsque tu commenças à lui raconter ce qu'il s'était passé avec Gabriel. Elle était très attentive, assez curieuse d'avoir sa version des faits cette fois puisque tout ce qu'elle avait entendu c'étaient les dires de Gabriel sur le fait qu'il l'avait rabaissé par apport à sa sexualité puis qu'il était parti sans laisser de nouvelles à personne. Mais visiblement, du côté de Louis, les choses étaient bien différentes puisque au fond, il voulait simplement les protéger et donc partir était la dernière alternative auquel il avait pensé -
"Je vois... Donc, tu voulais simplement les protéger au final, mais en faisant en sorte qu'il te déteste au passage pour ne pas leur faire de mal ou du moins, leur faire moins de mal. "
- En réalité, elle essayait de comprendre les deux points de vue entre d'un côté Gabriel qui était triste du départ de son frère et de l'autre Louis, qui avait fait ca pour les protéger. Etre des deux côtés n'était pas simple c'est vrai, puisque c'était deux choses évidentes mais si opposée à la fois. -
"Après c'est normal que du coup, il pense que tu l'aies simplement laissé tomber à cause de sa sexualité, mais si désormais ca commence à s'arranger, c'est tant mieux et c'est le plus important, il ne faut pas rester sur des conflits toute sa vie. La famille c'est important. N'oublie pas que je suis là aussi si tu as besoin de quoi que ce soit à propos de lui, je fais aussi partie de sa famille d'une certaine manière! "
- Elle avait l'impression de se retrouver aussi dans l'histoire de Louis puisque avant que Lilas ne se dirige vers des études de sport, ses parents voulaient à tout prix qu'elle devienne médecin tout comme eux, tout comme son grand frère, tout comme ses grands-parents et ses arrière-grands-parents... Mais elle avait eu de la chance que finalement, ils ne veulent que le bonheur de leurs enfants avant tout, évidemment que leur rêve, ce serait que la fratrie soit tous de grands médecins, mais Lilas n'a jamais été attirée par ce métier bien qu'elle les admire beaucoup. -
"Mes parents voulaient aussi que je sois médecin tout comme mon frère et comme eux aussi... Enfin c'est un peu une histoire de famille donc c'est encore plus important, ce n'était pas qu'une question de vouloir que leur enfants soient les meilleurs, mais j'ai eu de la chance que finalement, ils ont accepté ma décision. Tu n'as plus du tout de contact avec eux non plus du coup, j'imagine? Ca ne doit pas être facile pour eux non plus, tu sais."
Sujet: Re: (Louis/Lilas) - Take care, little flower Lun 9 Avr - 6:11
Take care, little flower"Vous vous arrêtez une seconde et vous restez en arrière... Plus on tente d'aller de l'avant, plus le fait de ne jamais regarder en arrière est tentant. Le passé fait toujours surface pour nous botter le cul. Parfois on apprend de nouvelles choses sur le passé, qui changent tout ce que nous savons sur le présent." - Grey's Anatomy - Louis et Lilas
Laissant le silence s'installer entre vous alors que tu démarrais la voiture sans dire un mot, tu finis par prendre la parole après de longues minutes, profitant du fait d'être concentré sur la route et donc de ne pas avoir à soutenir son regard pour lui expliquer ta version de l'histoire. Une version de l'histoire où tu n'étais certes pas un connard homophobe mais qui ne te mettait pas en valeur non plus et dont tu n'étais pas fier, tu avais cruellement conscience des erreurs que tu avais commises à cette époque, des erreurs que tu mettais sur le compte de la jeunesse, du désespoir et de la peur mais que tu n'avais jamais cherché à corriger pour autant une fois arrivé à l'âge adulte, te persuadant, à tort probablement, que les choses étaient mieux ainsi, que Gabriel avait réussi sa vie et n'avait pas besoin de te voir y revenir comme un fantôme tout droit sorti du passé, qu'il était trop tard pour les excuses de toute façon, et plus tu attendais, plus ça l'était, trop tard...Quant à tes parents ils ne t'avaient jamais aimé, c'était probablement violent dit ainsi mais pas si éloigné de la réalité, tu n'avais jamais été ce qu'ils attendaient de toi, toujours trop, ou pas assez, tu te demandais parfois pour quelle raison tu étais né s'ils étaient si satisfaits du premier, parfois tu te demandais si tu n'étais pas une erreur, un enfant qu'on avait gardé faute de mieux, faute de pouvoir avorter ou l'abandonner sans être jugé, sans pour autant oser le demander aussi clairement, tu ne voulais pas savoir, si ta vie n'était qu'un accident, tu ne voulais pas qu'on te le confirme, de toute façon tu en étais persuadé, tu disparaîtrais bien avant tes trente ans, et les choses rentreraient dans l'ordre alors, tu n'étais que de passage sur cette planète, tu vivrais trop vite pour mourir trop jeune, c'était ta seule et unique certitude dans ce monde.
Alors finalement les mots sortirent un à un de tes lèvres, presque trop calmement, juste les faits, le désespoir de l'adolescent de seize ans que tu étais, la haine de soi, le gang qui t'avait sauvé puis le danger, la fuite, reconnaissant tes torts aussi, tu n'aurais jamais dû utiliser son coming out et tu aurais dû surtout lui laisser la liberté de faire un choix, de décider s'il voulait faire partie de cette vie là, avec tous les dangers qu'elle impliquait, ou pas, et c'est ce que tu finis par lui expliquer alors qu'elle te disait de ne pas oublier qu'elle était là si tu avais besoin de quoique ce soit par rapport à lui, qu'elle faisait partie de sa famille, et par extension de la tienne aussi
« T'en fais pas, j'ai compris que je devais dire la vérité et laisser les gens libres de faire leurs choix, je comprends juste pas pourquoi vous faites tous celui de rester avec moi, que ce soit lui, que ce soit toi, mon meilleur ami, la fille qui me plaît aussi...Je mérite pas tout ça »
Tu ne le méritais pas, tout cet amour, tous ces gens qui même en apprenant la vérité sur toi, en apprenant que tu faisais partie d'un gang, que rester proche de toi était une prise de risque en soi, décidaient pourtant de rester près de toi, tu n'étais même pas quelqu'un de bien, à peine quelqu'un d'intéressant, du moins à tes yeux mais peut-être était-ce ainsi que marchait la vie, peut-être que le monde, l'amour ne fonctionnaient pas selon le mérite, peut-être que des milliers de personnes le méritaient plus et pourtant étaient moins aimées que toi, et tu ne pouvais rien contre ça, contre la force des sentiments, contre leur irrationalité, contre ce qu'ils semblaient voir en toi et qui leur donnait envie de rester.
Soupirant doucement, tu glissas une cigarette entre tes lèvres, sachant pertinemment que ce n'était jamais raisonnable de faire ça en conduisant mais tu en avais besoin pour continuer cette discussion sereinement, surtout lorsqu'elle se mit à parler de ses propres parents, qui avaient fait reposer sur elle l'espoir d'être médecin alors qu'elle souhaitait faire autre chose de sa vie, histoire de famille ou non tu n'arrivais pas à concevoir la simple idée qu'on puisse espérer quoique ce soit d'autre que le bonheur pour son enfant, tu serais probablement catastrophique comme père n'ayant eu aucun autre repère que cette figure froide d'autorité qui te rappelait constamment à quel point tu n'étais pas assez bien pour être digne de son regard mais si par hasard, par erreur, tu venais à avoir un enfant, tu t'étais promis il y a bien longtemps de les laisser être eux-même, ils ne demandaient même pas à venir au monde, ils méritaient de pouvoir au moins choisir quoi faire de cette vie.
« Les parents devraient arrêter de projeter tout et n'importe quoi sur leurs enfants... »
Tu te mordis les lèvres doucement, jetant le mégot par la fenêtre, qui alla probablement mourir contre le bitume alors qu'elle reprenait la parole, pour parler de tes propres parents, te demandant si tu n'avais vraiment plus aucun contact avec eux, soulevant le fait que ça ne devait pas être facile pour eux, ce qui eut au moins pour effet de te faire sourire, elle les avait vu avec Gabriel après tout, elle devait juste présumer qu'ils étaient le même genre de parents avec toi, protecteurs, souriants, fiers de leur enfant...Tu aurais tellement aimé que ce soit vrai.
«J'ai plus de contacts avec eux non, et j'en veux plus aucun, jamais. Repousser Gabriel était une connerie, les repousser eux c'est juste de la survie »
Et tu n'exagérais qu'à peine, repousser Gabriel avait clairement été une erreur à ne plus commettre, lui qui avait toujours été là pour toi, qui avait pris soin de toi quand personne d'autre ne prenait même le temps de te regarder ou de te parler, les repousser eux était une simple question de survie, tu n'aurais jamais pu supporter des années encore à ce rythme là, des années à t'entendre dire que tu étais un lâche, que tu ne ferais rien de ta vie, une erreur, pas à la hauteur, des mots qui te faisaient toujours aussi mal quand tu y repensais, toi, tu aurais juste aimé être aimé Peut-être qu'avec le temps, avec beaucoup de temps, tu réussirais à pardonner à ta mère, pour tout ce qu'elle avait pu te faire mais ton père, jamais, si tu te retrouvais par malheur dans la même pièce que lui, tu ne lui accorderais pas le moindre mot, pas le moindre regard, il était mort à tes yeux et si toi tu ne l'étais pas, si toi tu étais encore en vie aujourd'hui, c'était bien parce que tu l'avais fuis.
─ Quartier : North Side, dans un beau petit appartement.
─ Études : Etudiante dans le monde du sport, sa passion qui rythme sa vie.
Sujet: Re: (Louis/Lilas) - Take care, little flower Ven 27 Avr - 15:53
Take care, little flower"Vous vous arrêtez une seconde et vous restez en arrière... Plus on tente d'aller de l'avant, plus le fait de ne jamais regarder en arrière est tentant. Le passé fait toujours surface pour nous botter le cul. Parfois on apprend de nouvelles choses sur le passé, qui changent tout ce que nous savons sur le présent." - Grey's Anatomy - Louis et Lilas - Dans un sens, la version de Louis avait réussi à la toucher puisqu’elle était bien différente de celle de Gabriel au final même si sa souffrance avait été la même, au moins elle comprenait mieux les intentions de son frère en agissant de la sorte. Couper tout contact avec ses proches uniquement pour les protéger, c’était une vrai preuve d’amour et Lilas pouvait le comprendre parce qu’elle ferait absolument tout pour protéger ses proches bien que pour sa part, elle aurait eu vraiment de mal à couper tout contact puisqu’elle était tellement proches de ses parents ainsi que de ses frères et sœurs. D’ailleurs ses mots lui écorcha un léger sourire sur les lèvres, elle ne pouvait que comprendre ses proches de rester auprès de lui malgré tout, l’amour est toujours plus fort que tout et elle le savait bien qu’on s’efforçait de lui répéter que la vie n’était pas un roman d’amour où tout était rose. Lorsqu’il lui parla de la fille qui lui plaisait, elle comprit rapidement grâce à la discussion qu’elle avait eue avec sa meilleure amie Flavia récemment, elle allait au moins pouvoir charrier le jeune homme là-dessus. Visiblement leur destin était encore plus lié qu'ils ne le pensaient. -
"La fille qui te plait ? Ce n’est pas bien d’embrasser la sœur de son meilleur-ami derrière son dos. Enfin je comprends, cette jolie brune est tellement belle, pulpeuse et si gentille que c’est difficile de lui résister n’est-ce pas ?"
- Effectivement, Flavia et Lilas étaient meilleures amies depuis des années déjà puisqu’elles avaient passé la totalité de leur scolarité ensemble, de la maternelle jusqu’au lycée du moins puisque récemment, leurs chemins s’étaient séparés. Cette dernière lui avait parlé de ce baiser avec le meilleur ami de son frère et grâce à différentes informations, Lilas avait fait la conclusion que ce jeune homme était enfaite Louis, le frère dont Gabriel lui avait parlé. A propos des parents sur leurs enfants, la blonde hocha alors doucement la tête avant de se rendre compte qu’ils arrivaient bientôt devant son immeuble. -
"Tu as raisons mais heureusement j’ai réussi à échapper à la médecine puisque je fais ce que je veux comme étude désormais, disons que j’ai eu de la chance que d’autres de mes frères avaient déjà reprit la relève à ce propos. Dont le mari de ton frère d’ailleurs. On est bientôt arrivé, à droite et ce sera le premier bâtiment sur la gauche."
- Elle laissa alors le brun prendre la route indiquée puis elle sortit les clés de son sac à main pour ouvrir le portail du parking, elle ne comptait certainement pas laisser Louis s’en aller ainsi après ce qu’il venait de faire, elle pouvait bien lui offrir un verre par exemple. Après tout, elle n’avait rien à craindre de lui, il ne devait pas être le frère de Gabriel pour rien et puis d’après ce que sa meilleure amie lui avait dit, il semblait plutôt adorable. -
"Je te laisse te garer, on va terminer cette conversation autour d’un verre si tu le veux bien, évidemment."
Sujet: Re: (Louis/Lilas) - Take care, little flower Dim 29 Avr - 14:51
Take care, little flower"Vous vous arrêtez une seconde et vous restez en arrière... Plus on tente d'aller de l'avant, plus le fait de ne jamais regarder en arrière est tentant. Le passé fait toujours surface pour nous botter le cul. Parfois on apprend de nouvelles choses sur le passé, qui changent tout ce que nous savons sur le présent." - Grey's Anatomy - Louis et Lilas
C'était sincèrement quelque chose que tu ne comprenais pas, tu n'arrivais pas à comprendre pour quelle raison les personnes à qui tu donnais le choix de partir, de te fuir, ceux qui apprenaient la vérité sur toi s'obstinaient tous et toutes à rester à tes côtés, ça n'avait aucun sens, même en admettant que l'amour soit indépendant du mérite, tu ne voyais pas pourquoi on pouvait t'aimer au point de vouloir mettre sa propre vie en danger, tu pouvais peut être le concevoir pour Gabriel, parce qu'il était ton grand frère, parce qu'il t'avait pratiquement élevé, parce que vous aviez des milliers de souvenirs ensemble, tu pouvais le concevoir pour Alistair parce qu'il était ton meilleur ami, parce que vous aviez toujours été là l'un pour l'autre depuis des années, dans les pires moments comme les meilleurs, mais elle, mais Flavia, mais tous les autres, tu n'arrivais pas à comprendre ce qui les poussait à rester, pourquoi ils ne partaient pas, c'était ce que tu aurais fait toi, si tu avais été eux, mais tu avais pourtant bien compris que tu ne pouvais pas lutter contre ça, que tu devais respecter leurs désirs et leurs choix. Ce fut la voix de Lilas qui te sortit de ta rêverie, de tes pensées, du débat interne presque philosophique qui t'animait et ce qu'elle dit te surprit tellement que tu la regardas avec les yeux écarquillés quelques trop longues secondes, te demandant si tu n'avais pas tout simplement halluciné, ce n'était juste pas possible, sauver par hasard celle qui se trouvait être ta belle-soeur représentait déjà une probabilité assez faible mais qu'en plus elle connaisse Flavia ? C'était juste tellement improbable et pourtant c'était bien le cas, elle donnait trop de détails pour être en train de mentir, de se moquer, elle en savait trop pour être en train d'inventer. Te passant une main sur le visage, tu allumas une nouvelle cigarette, décidément cette conversation était en train de te retourner la tête.
« Donc attends, tu connais Flavia aussi ? »
C'était purement rhétorique évidemment, elle n'avait même pas besoin de répondre et tu ne lui en laissas pas réellement le temps, reprenant la parole, comme pour te justifier, tu savais pourtant que tu ne lui devais rien, qu'après tout ce qu'elle avait appris sur toi, ce n'était certainement pas le fait que tu embrasses la sœur de ton meilleur ami dans son dos qui allait la choquer, c'était probablement même la dernière de ses préoccupations mais pourtant tu en ressentais le besoin, tu culpabilisais toujours autant, tout en sachant que c'était stupide, qu'il n'y avait aucune raison valable pour que tu ne puisses pas l'embrasser si tu le souhaitais et elle également, aucune raison qui ne soit pas teintée d'un peu trop de misogynie et de sexisme.
« Elle me plaît depuis des années, j'ai essayé de sortir avec d'autres personnes pour l'oublier, mais j'en reviens toujours à elle, quoique je fasse c'est toujours elle à qui je pense, je suppose qu'on peut pas toujours résister...Et puis...Je considère qu'elle s'appartient à elle-même, elle n'est pas la propriété de son frère, c'est à elle de faire ses propres choix »
Et la connaissant tu savais très bien qu'elle avait la force de caractère nécessaire pour le faire, tu savais ce qui pouvait se cacher derrière sa douceur. Un vague sourire niais aux lèvres, tu te concentras à nouveau sur les paroles de Lilas, sur ce qui concernait les rapports entre les parents et les enfants, les attentes, les déceptions, un sujet qui te touchait d'un peu trop près, un peu trop sensible pour toi, et en l'entendant parler, tu te demandais sincèrement si les choses auraient pu être différentes si vous aviez été plus nombreux dans la fratrie ? Si vous aviez été trois, ou quatre, si plusieurs avaient pu satisfaire ton père ? Alors peut être que la comparaison aurait été moins violente, moins virulente ? Tu ne savais pas, tu ne saurais probablement jamais, soupirant doucement tu reposas ton regard sur elle quelques instants avant de suivre ses instructions, allumant ton clignotant avant de tourner à droite et de te garer, prêt à juste laisser Lilas s'en aller lorsqu'elle t'invita à venir terminer cette discussion autour d'un verre. L'horloge de ta voiture t'indiquait qu'il était pourtant déjà une heure avancée de la nuit mais puisque tu ne travaillais pas au restaurant demain et que ton autre travail ne te demandait pas d'être présentable – qui se souciait de l'apparence de son dealer? - tu finis par accepter, un sourire aux lèvres, coupant le contact avant de sortir de la voiture.
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