joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec.

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JOANNA HAWKINS

fake happiness is still the worst sadness

→ id card

► NOM: un nom purement américain, sans vraiment trop d'originalité. hawkins, qu'elle hérite directement de son paternel, ce qui lui laisse un sacré goût amer. figure trop souvent absente, infidèle et loin d'être un exemple. cette personne dont elle aurait eu tant besoin plus jeune, et encore aujourd'hui, mais qui lui donne presque honte de porter ce patronyme. ► PRÉNOM : ici non plus, ce n'est pas bien original. comme si ses parents avaient épuisé leurs ressources de créativité avec ses frères aînés, ils l'ont tout simplement nommée joanna. malgré tout, elle l'affectionne tout particulièrement, ce prénom. elle a apprit à l'apprivoiser et, désormais, il lui colle à la peau. ► ÂGE : vingt-six années qu'elle foule cette terre, et pas des moindres. seulement vingt-six, et pourtant une impression d'avoir vécu douze vies. ► DATE DE NAISSANCE : c'était un trois décembre, de l'année quatre-vingt-onze. un jour froid et enneigé, à ce qu'il paraît. ► NATIONALITÉ : américaine, pure souche. du moins, c'est ce que son père adore déblatérer à tord et à travers. pourtant, tout le monde connaît l'histoire des états-unis... sa mère lui a un jour confié que, des origines françaises n'étaient pas à écarter. ► ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle, parce que les courbes féminines aussi sublimes soient-elles, c'est franchement pas son truc. et sans doute parce que sa première expérience s'est déroulée avec celui qu'elle considère, encore aujourd'hui, comme l'homme de sa vie. ► SITUATION MATRIMONIALE : en plein conflit entre son cœur et sa raison. éperdument amoureuse du diable en personne, de celui qui ne lui apportera ni stabilité ni bonheur, si ce n'est la déchéance. complètement accroc à un homme qui fait ressortir tous ses mauvais côtés. possessivité, jalousie et violence. pourtant, c'est plus fort qu'elle. elle l'aime, depuis toujours, et ne sait pas s'en passer. ► FILIÈRE/ETUDES : titulaire d'une maîtrise dans le domaine de la littérature. ça semble énorme, dit ainsi. pourtant, elle n'a pas le sentiment d'avoir accompli de grandes choses dans sa vie. ► EMPLOI : éditrice au sein de la plus grande maison d'édition de chicago : la university of chicago press. ► SITUATION FINANCIÈRE: plutôt stable et tranquille. si elle fait attention à ses dépenses, elle a tout de même de quoi se faire plus que plaisir. elle est tout simplement très économe. ► QUARTIER RÉSIDENTIEL: un appartement propre et moderne, dont elle est locataire dans le centre-ville. ► GROUPE: hunter bloods, encore une connerie qu'elle détient de son cher père. ► SCÉNARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ : inventé.

→ petites anecdotes

► joanna, c'est la petite dernière d'une fratrie de trois enfants. benjamine de deux garçons, se trouvant être les seules personnes lui ayant porté de l'attention durant son enfance. née au sein d'une famille riche comme crésus, d'un père plein aux as du haut de sa multinationale et d'une mère élevée dans un monde d'or et d'argent, elle-même aisée par héritage. alors au départ, joanna, c'était l'adorable petite gosse de riche que tout le monde enviait et idolâtrait. la gamine au visage d'ange, trop réservée et trop bien éduquée pour se montrer désagréable et faire des conneries. seulement joanna, elle a grandi. et ce ne fut pas nécessairement pour le mieux. gosse littéralement délaissée, presque abandonnée, de ses parents. c'est sa nourrisse qui l'a élevée, ses frangins qui l'ont protégée. et, durant son adolescence, c'est la déchéance qui sonna à sa porte. ► c'est lors de sa scolarité au collège que la vie de joanna bascula pour la première fois. si, au départ cela semblait être la plus belle chose qui puisse lui arriver, elle déchanta rapidement. ouais, parce que c'est lors de cette période-là qu'elle fit sa rencontre. la crevure sous ses airs d'adolescent parfait. le diable caché derrière un visage angélique. c'est parti d'un magnifique coup de foudre. une relation adolescente, d'amoureux transits, persuadés qu'ils étaient des âmes sœurs. avec lui, joanna a fait les quatre cents coups. elle a découvert ce que c'était que d'enfreindre les règles. l'adrénaline que procure le fait de braver les interdits. le sentiment d'être importante pour quelqu'un. l'amour. il fut toutes ses premières fois. il fut son tout. son bonheur, son monde tout entier. jusqu'au jour où les choses se révélèrent beaucoup plus glauques que ce qu'elles n'en avaient l'air. ► finalement, la gamine si douce et souriante qu'était joanna, devint tout et son contraire en l'espace de quelques années. certaines rumeurs mettaient ça sur le compte de la crise d'adolescence. d'autres accusaient les absences à répétition des parents hawkins. la réalité était ce qu'elle était. peu importait, finalement. joanna, si frêle et fragile, cachait en fin de compte, une toute autre facette. menteuse, provocatrice et possessive. personne ne pouvait s'approcher de son bien, et encore moins parler de lui en mal. sa famille ne voyait évidemment pas cette relation d'un bon œil. une jeune fille de sa trempe, traînant avec un délinquant des quartiers sud. mais joanna, c'est lui qu'elle voulait. lui et uniquement lui. et pourtant, elle lui en faisait voir de toutes les couleurs, à lui aussi. ► dans le même temps, on découvrit que le père trompait sa femme. allez savoir par quel moyen les riches, qui ont littéralement tout pour eux, parviennent à se pourrir ainsi la vie. le divorce ne fut pas prononcé pour autant, car il convenait plus que tout de sauver les apparences. jouer les hypocrites lors de soirées mondaines. faire croire au reste de la famille et aux amis que tout allait pour le mieux, dans le meilleur des mondes. sauf que joanna, elle était devenue incapable de le faire. joanna, c'était un peu la dose de franchise dont personne n'a besoin. la spontanéité qui vise juste et qui fait mal. puis, joanna, elle avait surpris son très cher paternel aux bras de cette fameuse pouffiasse. alors, c'était évident que tous ces mensonges lui restaient en travers de la gorge. ► désespérée, déchirée et le cœur brisé de réaliser que sa famille volait en éclat, c'est auprès de son homme que joanna trouva refuge. cet homme capable de chaleur et de réconfort, autant qu'il était capable de froideur et de cruauté. un homme auquel elle s'attachait toujours plus, chaque jour. un homme qui faisait ressortir à la fois la meilleure version d'elle-même, et la pire. celle dont on ne soupçonnait pas l'existence. ils ne se supportaient pas, autant qu'ils ne pouvaient pas se passer l'un de l'autre. telle une véritable droguée face à sa poudre blanche, joanna était incapable de résister. mais les vies chaotiques respectives des deux adolescents se révélèrent fatidiques pour leur relation. involontairement, joanna lui faisait payer son malheur. elle était volage, provoquait sa jalousie. elle faisait des crises, lui hurlait dessus. jusqu'au jour où, les premiers coups mutuels sont tombés. ► cette mascarade dura de nombreuses années. si les deux familles respectives finirent par se connaître, la nature profonde de leur relation demeura longtemps secrète. cet amour, aussi intense et sincère soit-il, n'en était pas moins malsain et toxique. les deux adolescents s'adoraient et se haïssaient. ils étaient capables de douceur et de tendresse, comme de se battre littéralement, la seconde suivante. comme s'ils avaient besoin de se prouver mutuellement qu'ils s'aimaient, ils n'avaient de cesse de se chercher. de se provoquer et de mettre à mal leur pauvre relation. leur seule et unique source de bonheur. pourtant, il s'est un jour avéré que leur amour incommensurable avait des limites. une dispute. des cris, des larmes. une énième bagarre. le coup de trop. celui qui fut mal placé, et qui marqua la fin. la fin de tout. joanna vit son monde s'écrouler ce soir-là, mais elle devait se rendre à l'évidence. sur le lit d'hôpital où elle faillit se vider de son sang, un bandage autour du crâne, elle prit la décision la plus difficile de toute sa vie. entre la résignation, le courage et la peur en passant par une douleur qu'elle n'avait auparavant encore jamais ressenti... joanna quittait son amour de toujours. ► quelques années avant ces événements qui la marquèrent à vie, joanna intégrait un établissement de remise à niveau et d'éducation stricte. ses parents avaient à cœur de la remettre sur le droit chemin et, joanna ne voyait que cette solution pour pouvoir continuer de fréquenter librement celui qu'elle considère encore aujourd'hui, comme l'homme de sa vie. elle décrocha ainsi son baccalauréat avec mention, enchaîna sur un cursus universitaire en littérature. tout ce à quoi elle n'attachait pas de réelle importance, lui réussissait. mais ce qu'elle désirait plus que tout lui manquait. à ses yeux, elle ne voyait pas suffisamment storm, et ça ne s'arrangea pas lorsqu'elle prit la décision de le quitter. ces années, cette douleur et ce manque la changèrent. marquée par un passé houleux, des sentiments contradictoires et destructeurs, joanna cherche désespérément de la stabilité. une situation. des amis. un petit mec sympa, loyal et fidèle, qui la rendrait heureuse. ► en fin de compte, et à la surprise générale, les parents hawkins n'ont jamais divorcé. ils coulent encore des jours ~~mal~~heureux dans leur superbe villa surplombant les quartiers nord de la ville. dans ce milieu, sauver les apparences est primordiale et c'est ce qui les poussent sans doute à rester ensemble. joanna ne comprend pas, et elle ne comprendra sans doute jamais les protocoles en vigueur chez les riches. au fond, ça ne l'a jamais vraiment intéressée. puis, elle se trouve désormais bien soulagée d'avoir un emploi qui lui permette de payer un loyer. inutile de nier que l'argent que sa famille lui verse régulièrement sur un compte depuis son plus jeune âge l'aide beaucoup dans l'accomplissement de ses projets. joanna en a pleinement conscience. c'est un fait. pourtant, elle cherche inlassablement à se débrouiller seule. en réalité, elle ne veut rien devoir à personne d'autre qu'elle. d'autant plus que, sa relation avec son très cher père et sa très chère mère s'est quelque peu détériorée depuis sa rupture avec storm. moins elle les voit, mieux elle se porte. ► d'ailleurs, comme si les choses n'avaient été assez compliquées dans sa courte vie, joanna se trouvait être enceinte de quelques semaines ce fameux jour. ce jour maudit, où elle s'est une nouvelle fois battue avec son homme. ce jour où elle avait pris la décision de mettre un terme à cette relation qui les rendait malheureux. chose totalement contradictoire, puisque joanna n'a jamais été aussi triste et sans vie que depuis ces événements. elle a conscience qu'ils ne peuvent pas être ensemble, pour leur bien à tous les deux. toutefois, ça n'empêche pas le manque déchirant qu'elle subit sans rien dire et en se voilant la face depuis des années maintenant. ce vide, et cette envie de hurler qui la prend aux tripes chaque fois qu'elle pense à ce petit être qu'elle avait en elle. cet enfant, résultant de leur amour indescriptible, qu'elle avait pourtant laissé mourir. ouais. depuis ce jour, joanna, c'est le malheur caché derrière un sourire. une douleur camouflée par un comportement enjoué. joanna, c'est l'esprit totalement vide et meurtri, qui tente de s'en sortir en se raccrochant aux branches. ► superbe héritage familial, ou véritable cadeau empoisonné, elle fait partie des hunter bloods depuis son plus jeune âge. gang auquel elle n'accorde strictement aucune importance, joanna se voit néanmoins dans l'obligation de participer à des activités dont elle se passerait bien. après tout, elle n'a rien demandé. si ce n'est pour satisfaire l’ego surdimensionné de son très cher père, estimant que l'appartenance à ce gang n'est ni plus, ni moins qu'une tradition familiale. un monde de brutes épaisses dénuées de cerveaux. un univers de violences, dont l'obscurité n'est plus à prouver. comme si sa propre vie n'était pas déjà assez sombre. cette affaire rends ses efforts pour sortir de la merde, presque insignifiants. inutiles. pourquoi ne pas tout simplement abandonner le gang ? parce qu'on ne quitte pas ce monde sans en subir les conséquences et ça, joanna en a pleinement conscience.

→ derrière l'écran

► PSEUDO/PRÉNOM: hyonie, ou audrey. si vous ne l'avez pas encore retenu. (a) ► ÂGE: vingt-quatre ans, et toutes mes dents. ► FRÉQUENCE DE CONNEXION: tous les jours, ou presque. ► OÙ AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM ? PAR QUI ? ah tiens, ma mémoire de dory se le demande. ► ET, TU EN PENSES QUOI ? DES SUGGESTIONS ? des efforts à fournir, ça ne va pas du tout là. ► UN MOT À AJOUTER ? j'vous aime mes petits chats. ► SOUHAITES-TU RÉSERVER LE NOM ET/OU PRÉNOM DE TON PERSONNAGE oui oui oui et oui. joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec. 4119297838

joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec. 4119297838

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SA P'TITE HISTOIRE

si la rencontre est un hasard, la rupture est toujours une nécessité

Ce jour-là, je m'en souviendrais certainement toute ma vie. Pour tout dire, il me hante. Tous les jours, mes pensées sont braquées sur cette putain de journée qui a bouleversé ma vie. Ce jour où mon cœur s'est brisé, déchiré. Mon estomac se noue chaque fois que je me remémore notre conversation. Les mots que j'ai prononcé résonnent dans mon esprit et ont l'effet d'un véritable coup de poignard. La nuit, l'insomnie me guette. Alors que je tourne et retourne dans mon lit, le sommeil parvient difficilement à s'emparer de moi. Cela date de plusieurs années, et pourtant, les sentiments sont toujours les mêmes. La douleur est toujours aussi intense. Je suis fatiguée. Épuisée, et si j'espère parfois réussir à passer à autre chose, je suis toutefois retenue par l'envie de replonger. Telle une droguée en phase de désintoxication. Il me manque. Mon existence toute entière est si insignifiante sans lui.

« Joanna, tu te fais du mal. Il faut que tu tournes la page, sérieusement. C'est pas un mec pour toi, et tu le sais très bien. » Le regard plongé dans le vide, les paroles de son amie semblaient lointaine. Comme venue d'ailleurs, alors que Joanna repensait à lui, encore et toujours. « C'est dur, tu sais. » Dans un dernier moment de lucidité, elle se tournait vers son interlocutrice, arborant un léger sourire forcé. Les yeux rougis par les larmes, elle ne parvenait pas à lutter contre ce souvenir qui rongeait son quotidien. L'air rassurante et compréhensive, sa meilleure amie glissa un bras autour d'elle, l'attirant vers elle comme pour lui permettre de pleurer sur son épaule.

***

Allongée sur un lit d'hôpital, le regard vide en direction de la fenêtre, Joanna n'avait que vingt-et-un ans. Le corps fustigé de bleus, ses bras étaient meurtris de perfusions en tout genre. À vrai dire, elle ne savait même pas ce qu'on pouvait bien lui injecter et pour être honnête, elle s'en fichait royalement. Inexpressive, comme si une partie de son âme était morte la veille au soir, l'adolescente se sentait vide. Épuisée. L'intégralité de ses pensées étaient tournées vers ce qu'il s'était passé. Cette énième dispute. Une banale engueulade qui aurait pu virer au drame. Une dispute qu'elle avait finie aux urgences, manquant de se vider de son sang. Immobile sur ce lit de malheur, une larme glissa le long de sa joue lorsqu'elle prit conscience que les choses ne pouvaient pas durer ainsi. C'était aller bien trop loin. La prochaine fois, l'un d'eux y laisserait sans doute sa peau. Ce n'était plus possible. Alors, lorsque l'auteur de tous ses maux frappa à la porte de sa chambre, Joanna manqua de s'écrouler. Une lutte acharnée pour ne pas fondre en larmes venait de commencer, et c'est avec une boule dans la gorge et l'estomac noué qu'elle tourna son attention vers Storm. La personne qu'elle aimait plus que tout au monde. L'homme de sa vie. Celui qu'elle n'oublierait sans doute jamais et qui, ne lui donnerait finalement pas l'occasion de trouver quelqu'un de bien. Ce même homme, qu'elle aimait à en crever mais qu'elle devait abandonner ce jour-là. Les yeux rougis par les larmes qu'elle s'efforçait de retenir, la jeune femme parvint néanmoins à afficher un sourire. Un sourire sincère, parce que ce gars là illuminait son univers par sa présence. Il avait beau lui faire du mal, la faire souffrir comme jamais elle n'avait souffert, elle s'en fichait bien. Ses sentiments étaient aussi forts qu'au premier jour, et elle ignorait comment elle pourrait se passer de cette présence qui lui faisait autant de mal que de bien. Le visage de Storm était fermé. Inexpressif, comme d'habitude. Pourtant, Joanna le connaissait par cœur. Elle savait qu'il s'en voulait. Cela ne pouvait en être autrement. Alors, sans bouger de son lit, elle lui tendit une main qu'il saisit rapidement. Contrairement à la veille, ses gestes étaient doux et affectueux. Le cœur de l'adolescente se serra, et elle dû mener une véritable bataille contre cet organe pour mettre en application la décision qu'elle avait prise. « On ne peut plus continuer comme ça Storm. Je t'aime plus que tout, mais c'est allé trop loin... Il faut qu'on arrête. » Ses yeux plongés dans ceux de son interlocuteur, elle y décela un air interrogateur, comme s'il ne comprenait pas. Ou peut-être, ne voulait-il pas comprendre ? Allez savoir. De toute manière, une chose était sûre : cela ne facilitait en rien la tâche. « C'est fini, tu comprends ? On devrait arrêter de se voir. » Ces mots lui brisèrent le cœur, et elle tourna le dos à l'adolescent, incapable de le regarder plus longtemps. C'était évidemment sans compter sur le jeune italien, qui fit le tour du lit afin de se poster droit devant elle, un sourire aux lèvres. « Tu me charries, j'te crois pas. » C'était une plaisanterie. Le ciel jouait avec les nerfs de Joanna, ça ne pouvait en être autrement. Quelqu'un tirait les ficelles, et se délectait de son malheur. Elle ne trouvait même plus ses mots, ne savait plus quoi dire. Et même si elle l'avait su, aucun son ne daignait sortir de sa bouche. Elle ne trouva la force que pour poser un dernier regard résigné sur celui qui allait devenir son ex petit-ami... qui sembla finalement s'apercevoir de la détresse de l'adolescente. Dans un geste rapide, il prit un siège qu'il approcha du lit avant de s'y asseoir, saisissant la main de Joanna. « Eh, on peut pas se séparer et tu le sais très bien. Je... » Elle fit non d'un geste de la tête, ne contrôlant plus rien. C'était terminé, et cette rupture était l'événement le plus difficile qu'elle avait à subir. De sa vie, elle n'avait jamais autant souffert. Jusque là, elle avait toujours préféré prendre des coups plutôt que de tirer un trait sur cette histoire. Sa raison de vivre, son oxygène. Elle n'avait plus la force. Plus aucune force. Toutefois, elle se redressa et s'assit en tailleur avant d'exploser. Elle éclata en sanglots, sous le regard de Storm qui commençait visiblement à comprendre qu'elle ne plaisantait pas. Son sourire s'effaça presque instantanément. L'expression qui prit place, était à la fois déchirante et effrayante. Le visage déformé par la détresse et la colère, il ne tarda pas à exploser à son tour. Ses propos devenaient blessants. Son ton menaçant. Joanna le connaissait si bien. Par cœur, et elle n'eut même pas besoin de le regarder pour savoir que tous les membres de son corps s'étaient mis à trembler. Pour deviner que, d'une minute à l'autre, il allait se mettre à tout envoyer valser dans la pièce. Pour savoir qu'en réalité, une nouvelle dispute allait éclater. « Storm, s'il te plaît... » Le visage enfouis dans ses mains frêles, sa voix était totalement inaudible. Un murmure au milieu de cet élan de haine. Et alors, son cœur se brisa en mille morceau. Son cerveau ne comprit même pas ce qu'il était en train de se passer. Déchirée entre l'envie de le rattraper, de le garder près d'elle, et la résignation. Elle observa son père et quelques médecins mettre l'homme de sa vie dehors. Un dernier regard échangé. Un regard empli de colère et de tristesse, et la vie toute entière de Joanna prit fin. Cette fois-ci, c'était terminé. Pour de bon. Tout était terminé. Sa relation, ses habitudes, son quotidien. Sa vie, qui suivrait pourtant son cours. Mais une vie qui n'aurait plus le même goût. Une vie dont elle ne profiterait pas, et subirait tel un zombie dépressif. Ce jour-là, l'adolescente avait tout perdu. Et, rien ne s'arrangea vraiment dans les années qui suivirent...

rebienvenue !

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Encore ??? Mais jpp de vous joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec. 2266979268

Rebienvenue xDD

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Rebienvenue !

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C'est une compétition, c'est ça ? joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec. 2266979268

Et bien re-re bienvenue alors !

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nous sommes faibles, c'est pas de notre faute. joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec. 2393726882

en tout cas, merci à tous mes chatons. joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec. 3719929138

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RE ! ~~Je pense de plus en plus a faire un DC, c'est chaud.~~

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mdrrrr vous me faites trop rire joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec. 2266979268

on est juste les reines de la faiblesse faut pas faire attention, vous allez vous y habituer joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec. 2351035409

joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec. 2351035409

~~carcestpasfini~~
mais on vous acceuille les bras ouverts dans le cercle vicieux qu'est la tentation du dc joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec. 2429044239

joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec. 2429044239

bon sur ce bb, rebienvenue ici, toi et moi on va faire exploser le forum avec ces deux-là. je t'attends joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec. 809725837

joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec. 809725837

Re-bienvenue parmi nous joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec. 1438211049

La faiblesse, je connais aussi alors, je ne peux que t'encourager joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec. 2526826356

rebienvenue !
Dakota joanna Δ la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec. 1903395547

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merci à tous mes p'tits chats.

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