─ Emploi : Avocate qui pour le moment n'a plus le droit d'exercer
Sujet: You can never really fix my mind ◊ Edward Sam 10 Nov - 20:14
Brouhaha incessant, Brouhaha qui fait mal. tu as tes deux mains sur tes oreilles, tes yeux sont clos, tu te crées une barrières. La protection qui serait suffisante pour te protéger de tout ce qu’il y a autour de toi, de tout ce qui pourrait t’atteindre. Si seulement, ça serait tellement bien mais tu ne rêves pas. C’est un geste de protection, tu cherches à le faire mais ça n’a pas une grande efficacité. Ca n’en a aucune. Tu es là, tu ne sais pas trop où exactement, tu sais juste que tu es perdue, que tu te perds toi-même. Dans tes pensées, dans tes gestes et tes actions. Les émotions se contredisent toutes un peu plus les unes que les autres sans que tu ne puissent dire stop. Tu aimerais tellement le leur hurler, leur demander de se taire et de te laisser tranquille. Un instant de répit, voilà tout ce qu’il te faudrait pour prendre tes jambes à ton coup et fuire cette place, te voilà bousculer, tu bouges légèrement mais ne réagis pas bien plus. Tu es comme une poupée de chiffon dont on peut faire ce qu’on veut. Une poupée qui faire non de la tête à un rythme cadencé, un rythme qui lui est propre. Ce non qui est la réponse à ta question intérieure qui se répète en boucle tel un leitmotiv : Réveilles-toi Caitlyn. Non de la tête parce que tu n’es pas Caitlyn. Enfin, si tu l’es, Caitlyn est ton alter-ego, est celle que tu as été presque toute ta vie avant de devenir Quincy. Un changement radical que les gens ne comprennent pas, ils t’appellent encore Caitlyn, tu les foudroyes du regard. Tu n’es plus elle, tu ne peux plus l’être après tout ce que tu as vécu en tant que tel. Je ne suis pas Cailtyn. Ce que tu te répètes, te murmures intérieurement tout en secouant négativement la tête. Tu es complètement perdue dans cette marée humaine. Tu sais que tu ne devrais pas être ici, pas seule en tout car tu sais depuis le début que tu n’en es pas capable. C’est un bon début et pourtant, tu t’évertues à ne pas bouger. Pas parce que tu ne veux pas, parce que tu ne peux pas. Pas parce que tu es bien là où tu te trouves mais parce que tu dois y être bien pour retrouver ton calme et être capable de bouger de nouveau. C’est tout un processus qui se déroule dans ton esprit. Un processus plus ou moins long et réalisable à court terme. Il le faudrait pourtant. Tu n’as pas beaucoup d’espoir pourtant. Dans cette marée fourmillante, tu n’es plus capable de rien, tu sens tes jambes te lâcher et tes dernière force d’abandonner, te laissant délibérément tomber sur le sol, les yeux toujours clos et les mains sur tes oreilles. Que ça s’arrête, tu n’en peux plus. Tu es prête à tout pour que ça arrive, qu’on mette enfin fin à tes souffrances.
Edward Bishop
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Sujet: Re: You can never really fix my mind ◊ Edward Jeu 29 Nov - 6:23
Elle le hantait. Elle hantait ses nuits, ses jours. Elle. Celle qui avait réussi à lui échapper. La seule à avoir jamais réussi. C’était il y a plusieurs années, dans un autre pays, sur un autre continent. Et pourtant, aujourd’hui, ils étaient à nouveau réunis. Sans qu’elle le sache. Elle était sa patiente, elle lui confiait ses doutes, ses peurs, tout ce qui lui passait par la tête. Il ignorait si elle lui faisait confiance, mais dans tous les cas, c’était en bonne voie. Du moins, Edward l’espérait. Qu’elle ne l’ait pas reconnu était une véritable aubaine. En même temps, il l’avait gardée dans le noir le plus total. Elle n’avait entendu que sa voix, mais elle ne semblait plus s’en souvenir. Sans doute que le temps avait un peu déformé ce dont elle se rappelait. C’était une excellente nouvelle pour Edward qui voyait là l’occasion de s’amuser avec elle d’une autre façon que d’habitude. Sans l’enfermer dans le noir, sans la torturer physiquement. Il voulait s’immiscer dans son esprit, faire en sorte qu’elle ait une confiance aveugle en lui, qu’elle se repose sur lui, qu’elle dépende de lui. Et puis, il la briserait. Il la briserait pour la punir. Car elle s’était enfuie. Pour l’heure, il jouait le rôle du psychologue à la perfection, prenant intérieurement grand plaisir à explorer les tréfonds de l’esprit de la jeune femme pour savoir comment elle avait vécu sa captivité. C’était terriblement fascinant. Mais il n’y avait pas que ses propos qui l’étaient. Au fil des séances, il s’était surpris à la regarder avec plus d’insistance que d’habitude, à observer le moindre de ses gestes, à redessiner ses traits dans sa tête. Il ne savait pas ce que ça signifiait, mais dans tous les cas, ce n’était pas important.
Aujourd’hui, il n’avait malheureusement pas de séance avec elle. Il avait d’ailleurs une journée assez libre. Il avait prévu d’aller faire quelques courses avant de rentrer chez lui. Il devait faire le ménage, même s’il l’avait déjà fait la veille. Il était extrêmement maniaque et ne supportait tout simplement pas la saleté et le désordre. Et puis, il devait terminer d’installer son nouveau petit matériel de torture pour sa future victime. Il ne l’avait pas encore choisie, mais ça ne saurait tarder. Peut-être l’apercevrait-il en faisant ses courses. On ne savait jamais quand on pouvait tomber sur la bonne personne. Car oui, quand il jetait son dévolu sur quelqu’un, il ne changeait pas d’idée et ça se faisait dans la seconde. Presque comme un coup de foudre. Sauf que l’amour n’y avait pas du tout sa place. Il avait mal choisi son moment. Il y avait beaucoup de monde dehors. A croire qu’ils s’étaient tous donnés le mot. Restant parfaitement calme et se dirigeant vers sa destination, quelque chose – ou quelqu’un – attira son attention ? Là, à quelques pas de lui, se trouvait une jeune femme. Au sol. Se tenant les oreilles. C’était elle. Edward resta là, immobile, pendant quelques secondes, l’observant. Il savait qu’elle avait du mal avec la foule depuis l’enlèvement. Que ça la terrorisait. Il l’avait pourtant encouragée à sortir davantage, à essayer. Sortant de sa contemplation, il finit par s’avancer vers elle, se penchant légèrement et posant doucement une main sur son épaule. Voir un visage familier devrait la rassurer. « Quincy ? Tout va bien ? Que faites-vous par terre ? » Il se doutait de sa réponse, mais il fallait toujours s’intéresser à l’autre, surtout quand cette autre personne était en détresse. « Venez. Allons dans un endroit plus calme. » Il lui tendit la main pour l’aider à se relever, la relâchant toutefois dès que la jeune femme fut debout. « Suivez-moi. » Il resta à ses côtés sans pour autant la toucher, gardant sciemment une certaine distance entre eux. Contrairement à sa captivité pendant laquelle Edward avait adoré lui caresser la peau avant de l’entailler.
Il la guida à travers la foule, veillant à ce qu’elle ne perde pas une nouvelle fois pied et finit par s’arrêter devant un petit café qui ne payait pas de mine de l’extérieur. Mais l’intérieur était tout à fait accueillant et chaleureux. Se situant dans une rue adjacente, l’endroit n’était pas très fréquenté. Ce serait donc parfait pour que Quincy reprenne ses esprits et se sente plus à l’aise. « Une bonne boisson chaude vous fera le plus grand bien. » Il lui adressa un petit sourire tout à fait charmant lorsqu’ils prirent place à une table vers le fond de la salle. C’était la première fois qu’ils se voyaient en-dehors du cabinet. C’était assez étrange de la voir dans un autre cadre soudainement. Elle était belle. Et si fragile. Terriblement fragile. La briser définitivement serait si facile. Mais pas tout de suite.
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Sujet: Re: You can never really fix my mind ◊ Edward Mer 12 Déc - 19:15
Un frisson traverse ta peau, parcourt ton échine quand cette voix résonne à ton oreille. C’est toujours la même chose, la même réaction quand tu entends Edward te parler, tu n’as pas de doutes que c’est lui à tes côtés. c’est étrange mais il a un pouvoir apaisant sur toi alors que vous ne vous connaissez pas depuis tant de temps que ça. Tu sais peu de chose en réalité sur Edward, ça reste professionnel, voilà tout. Tu réalises que penser à ces petits détails t’aide à oublier où tu te trouves et c’était pourtant plutôt mal partit. « Je… je ne sais pas trop. » Ce que tu fais par terre, tu ne sais pas, tu te protèges sans doutes. Les jambes replié contre toi, tu oses relever ton regard pour croiser le sien, celui d’Edward, ton médecin, ton psy plus précisément. Tu ne sais pas ce qu’il fait ici mais tu es certaine que ce n’est pas une bonne chose qu’il te voix ainsi, ça n’arrangera en rien les thérapies que tu suis à ses côtés. « J’ai voulu aller faire quelques courses, je pensais que ça serait bien avec l’approche des fêtes mais... » Tu prononces tout cela en te saisissant de la main qu’il tend vers toi pour t’aider à te relever. Tu ne fais pas de commentaire, tu le suis comme il te l’a demandé, sans un mot de plus, tu obéis, voilà tout. Où allez-vous ? La question qui résonne dans ton esprit, remplacé un bref instant par une nouvelle justification quant à ton état, celui dans lequel il t’a trouvé. « Il faut croire que je ne suis même pas capable de ça. » Tu détestes ça, te sentir si faible et insignifiante. Pendant trop longtemps ce fut le cas, pendant ta captivité et tu pensais aujourd’hui que tu avais enfin réussi à passer à autre chose mais c’était une belle erreur que de penser cela. Ta respiration se fait toujours irrégulière et pourtant, tu te laisses entraîner un peu plus au calme, dans une rue annexe qui semble peu fréquentée. « Où m’emmenez-vous ? » Tu n’es pas vraiment soucieuse, étrangement, tu as confiance en lui, tu ne sais pas pourquoi mais c’est plus fort que toi. Tu es loin d’aller bien, tu as l’impression que chacun peut être ton ami mais aussi ton ennemi en même temps. Un paradoxe qui fait que tu restes méfiante, tu ne sais plus qui croire réellement. Tu te laisses alors entraîner dans ce café, il a sans doutes raison et une boisson chaude te fera du bien, que pourrais-tu fais d’autre, de mieux de toutes manières. Tu prends place sur la banquette d’une table au fond de la salle, à l’abri des regards, loin des personnes présentes avecs leurs amis ou famille pour juste passer un moment de calme avant de rentrer chez eux. certains sont peut-être avec leur collègues, une chose que tu n’as plus la chance de connaître toi, n’ayant plus le droit de travailler. « Je suppose que vous allez noter tout ça dans mon dossier... » Tu demandes en gardant ton regard rivé sur la carte pour savoir quoi commander. Tu la tiens fermement entre tes doigts, trop fermement, la preuve avec le blanchiment des jointures de tes doigts. Tu te répètes de ne pas paniquer, que tout va bien se passer parce qu’il te connaît, il est celui qui te connaît le mieux alors pourquoi avoir peur. « Et vous, que faisiez-vous ici ? » Tu essayes de détourner la conversation, pas parce que tu le veux, parce que tu en as besoin, c’est nécessaire pour toi de penser à autre chose, là, maintenant, tout de suite.
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Sujet: Re: You can never really fix my mind ◊ Edward