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 Loving you forever, can't be wrong. Ft. Lawra

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Aurora De Luca
Aurora De Luca
─ Dollars : 395
─ Messages : 169
─ Je suis sur FD depuis le : 23/08/2018
─ Âge : 30
─ Quartier : Dans le west side avec mon petit frère, au plus loin qu'on a pu physiquement s'éloigner de là où mon père régit.
─ Emploi : Je charme avec ma voix, avec mes courbes. Je chante, je me déhanche. J'hypnotise, je m'effeuille. Une voix de velours, une peau satinée. Je suis chanteuse mais principalement strippeuse.
─ Études : Je me passionne de la vie, de chaque être vivant que dieu a placé sur cette terre. Notamment les animaux. Je me démène pour être un jour soigneuse animalière. Je fantasme, plutôt.
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MessageSujet: Loving you forever, can't be wrong. Ft. Lawra   Loving you forever, can't be wrong. Ft. Lawra EmptyMar 28 Aoû - 23:18


Loving you forever, can't be wrong.  
And there's no remedy for memory your face is like a melody, it won't leave my head.Your soul is hunting me and telling me,that everything is fine.But I wish I was dead.
Trois jours, autant dire, pour eux, l’éternité. Et une éternité sans nouvelle, dans cette ville, ça ne présageait jamais rien de bon. Les journaux des trois derniers jours écoulés, gisaient sur la tables basses, froissés, démembrés, gisant empilés sur le bordel habituel qui tapissait le meuble. Très tard hier soir, elle s’était rendue chez l’épicier en bas de la rue pour se les procurer. Et sa chance infortune voulu qu’elle ait à fouiller les poubelles du commerçant pour obtenir ce qu’elle souhaitait. Il avait plaisanté en lui annonçant que c’était la seule manière qui lui restait si elle voulait réellement les avoir. Et bordel, elle désespérait de les acquérir. Peut-être qu’il aurait été plus simple de descendre au poste de police afin de signaler sa disparition mais elle avait bien plus de jugeotte que de mêler les flics à quoique ce soit se rapprochant de près ou de loin à leurs vies. Et fouiller quelques poubelles était peut-être plus dégradant mais restait un gagne temps comparé à l’épluchure des hôpitaux et des morgues de cette ville. Elle était passé chez lui, jour après jours, personne ne l’avait vu, personne ne savait où est-ce qu’il pouvait bien être. Pas même sa petite sœur. Aurora avait le cœur au bord des lèvres. L’inquiétude la cuisinait, la tuant à petit feu. Bouleversée, elle regrettait presque de ne pas bosser ce soir. La tournure que prenait ses pensées, les pires scénarios qu’elle imaginait, la peur et l’inquiétude qui la tourmentaient, aurait apprécier cette distraction. Pour la énième fois, elle composait le numéro de son meilleur ami. Aucune tonalité, la messagerie, une fois encore. Ses mots enregistré, sa voix qu’elle avait pris l’habitude d’entendre chaque jours de sa vie depuis presque aussi longtemps qu’elle foulait cette terre. « Lawrence, c’est encore moi… », sa voix se brisait sur le sanglot qui lui montait à la gorge. Le silence s’étirait et elle se démenait à déglutir ses larmes. « M’abandonne pas… », ces mots avaient été un chuchotement, un murmure, une supplique. Le combiné lui échappa des mains quand dans le petit appartement qu’elle partageait avec son jeune frère, la sonnette retentit. Elle n’attendait personne et toutes les fibres de son âme espérait que ce ne soit pas un annonciateur de mauvaise nouvelle. C’est le pas feutré qu’elle s’approcha de la porte, sa main sur le bois craquelé tremblait. Elle n’était pas certaine de vouloir savoir ce que derrière cette porte se trouvait et elle n’avait définitivement pas d’humeur de recevoir qui que ce soit alors sur la pointe de ses pieds, elle se hissa et la porte manqua de sortir de ses gonds quand à la volée, elle l’ouvrit. « Dieu merci, t’es en vie ! », elle se retrouvait dans ses bras, manquant de lui faire l’équilibre de part son assaut mais elle avait besoin de ça. Besoin de sentir sa chaleur, d’entendre battre son cœur. Des larmes défilaient sur ses joues mais un sourire étirait ses lèvres pleines. « J’ai cru que je te reverrais plus jamais ! », dramatique, toujours. La porte s’ouvrit dans le couloir sur son voisin qui leva les yeux au ciel avant d’entamer sa descente dans les escaliers. Cette interruption contraint la jeune femme à se détacher de son ami pour le laisser entrer et refermer, à clé, derrière lui. Du regard, elle inspectait le jeune homme et elle se rappelait que parfois, le pire, ce n’était pas la mort. Elle leva doucement la main vers son visage, repoussant sa capuche pour découvrir son visage cerné, pâle. Ses boucles brunes, grasses, sales mais ça ne l’empêcha pas d’y passer tout doucement sa main. « Chaton… », le voir dans cet état lui brisait le cœur. Il souffrait et ça ne lui échappait pas et elle n’avait qu’une envie. Tout donner pour que mieux, il se sente. Elle glissa sa main dans la sienne, le conduisant jusqu’au canapé où elle l’y fit assoir. Agenouillée devant lui, ses doigts s’entremêlaient au siens. « Law...chaton, Qu’est-ce qui t’ai arrivé ? »,  son sang bouillonnait dans ses veines, s’évaporait pour la vengeance.
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Lawrence Nolan
Lawrence Nolan
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─ Âge : 29
─ Quartier : South side
─ Emploi : Nolan vend du rêve et il le vend surtout avec son corps !
─ Études : Aucunes, il n’a même pas fini le lycée...
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MessageSujet: Re: Loving you forever, can't be wrong. Ft. Lawra   Loving you forever, can't be wrong. Ft. Lawra EmptyJeu 20 Sep - 19:05


loving you forever, can't be wrong
aurora de luca & lawrence nolan
Depuis cette fameuse nuit, il avait fait silence radio, par choix. Il n’avait pas envie de s’accrocher à ce monde, il ne désirait qu’une chose, fuir cette éternelle souffrance. Pourtant, ce qu’il avait vécu, cet assaut il pouvait le revivre n’importe quand, il devait simplement se relever et remonter en selle. Seulement, il n’en avait pas la force, c’était beaucoup trop difficile pour lui. Il devait bien se l’admettre, il n’y arrivait pas. Fermant les yeux, il ressentait ces corps contre le sien, ces odeurs, ces bruits. L’appétit l’avait quitté tout comme son sommeil. Il était sale et il n’arrivait même pas à se laver, la simple vue de son corps marqué ecchymoses, d’emprunte le dissuadait de toute chose. Même aller à la toilette lui semblait pénible, alors qu’il avait le corps entier en feu. Sans un mot, il avait quitté le domicile de Cole, disparaissant comme il était arrivé. Il avait déambulé une journée entière peut-être deux dans la ville sans trouver la force de revenir chez lui. Le soleil se couchait sur cette nouvelle journée, sa capuche couvrant son visage, il déambulait dans les rues de la ville jusqu’à s’arrêter devant une vitrine. Il relevait son regard vers son reflet. Il n’était qu’une infime part de lui-même, un fantôme. Blême. Plus maigre qu’à son habitude, détail soulevé dans son reflet, il poussait un soupir pour finalement reprendre son chemin. Sa main allait chercher son portable qu’il allumait, découvrant une tonne de message. Sa mère qui lui disait les plus innombrables injures, se fichant bien de ce qu’il pouvait bien arriver à son fils, ne pensant qu’à elle-même. Toujours qu’à elle. Comment pouvait-elle aller jouer au bingo si elle avait Julia avec elle ? Il y avait Julia qui l’implorait de rentrer, brisant son cœur, alors qu’il lui avait toujours promis d’être là pour elle. Il l’avait volontairement abandonné, seulement, il ne se voyait pas revenir vers elle dans cet état. Mais celle qui lui avait laissé le plus de message était Aurora. Il poussait un soupir, n’ayant pas la force de continuer d’avantage ce supplice. Prenant la direction de l’appartement de cette dernière, il arrivait alors que le soleil était en train de se coucher sur la ville, inondant les bâtiments d’une douce couleur orangé. Chaleureuse, elle offrait l’espoir à certain, mais pour Lawrence elle n’évoquait rien, pas même une journée meilleure demain. Il arrivait sur le seuil de l’appartement de sa meilleure amie, sonnant, il attendait. La tête basse, les mains dans ses poches, il gardait son regard rivé sur le sol. Il levait la tête un instant, posant ses prunelles olive sur le judas. La porte s’ouvrait à la volée, le laissant figée par tant d’empressement. La voix de la blonde résonnait à ses oreilles alors qu’il reculait d’un pas lorsqu’elle lui bondissait entre les bras. « Voyons, qu’est-ce que tu racontes ? » disait-il la voix roque, rouillé de ne pas avoir parlé depuis quelques jours. Il n’en avait pas ressenti le besoin, ne désirant qu’une chose être seul. Parler n’était certes pas une forme de solitude. Le bruit de la porte voisine qui s’ouvrait le fit tourner la tête, posant son regard sur le voisin, avant de tourner ses yeux. Il ne savait pas, comment aurait-il pu savoir ? Mais Lawrence avait l’impression que l’homme savait ce qui lui était arrivé. Il en devenait parano, mais il se sentait tout aussi sale que ce fameux soir. Ses vêtements n’ayant pas été changé ni lavé, il avait une odeur rebutante. Comme s’il avait passé les derniers jours dans une berne à ordure. Son apparence était toute aussi discutable. Entrant dans l’appartement de la blonde, il ne fit rien de ce qu’il n’aurait eu aucun mal à faire en d’autres mots : faire comme chez lui. Là, pour cette fois, il restait dans le hall, replongeant ses mains dans ses poches. Il relevait à peine son regard lorsqu’elle repoussait sa capuche pour le regarder, poser ses mirettes céruléennes sur son visage marqué par ces derniers jours, laissant ses traits tirés, faibles, douloureux. Il glissait ses doigts avec les siens, la suivant docilement, il se laissait choir dans le canapé. Il revenait à poser ses prunelles sur cet ange. « Rien. » Ce mot, il l’avait aussi dit à Cole, mais face à Aurora il n’aurait certes aucune valeur. Toutefois, il ne pouvait pas prendre le risque de lui dire pourquoi. Incapable d’affronter son regard plus longtemps, il passait ses mains dans ses boucles grasses, allant appuyer sa tête contre le dossier du canapé. « Dis-moi… Pourquoi on a une vie si merdique ? » disait-il la voix entre coupé d’un sanglot qu’il parvenait tout de même à étouffer dans sa gorge.  
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